Psychiatrie : une branche entière de la science s’avère fausse

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« La ‘Compagnie de manufacture de la Réalité’ ne fait pas que décider du passé, du présent et du futur de la consommation des masses. Elle explique pourquoi les choses sont ce qu’elles sont. Elle se nomme elle-même le maître d’attribution des causes, le roi de la cause et de l’effet ». (The Underground, Jon Rappoport)

Les adeptes de la science supposent souvent que ce qu’on nomme science est réel et vrai. C’est obligatoire. Sinon, leur foi est brisée. Leur compréhension superficielle est fracassée. Leur « vision supérieure » du monde est torpillée.

Ces gens choisissent d’attaquer des cibles « anti-science » non officielles. Ils ne pensent jamais à inspecter l’énorme fraude dans leur propre maison.

Par exemple : la psychiatrie.

Le secret de polichinelle s’est lentement répandu dans la conscience du public depuis dix ans.

IL N’EXISTE AUCUN TEST DÉFINITIF DE LABORATOIRE POUR CE QU’ON NOMME TROUBLE MENTAL.

Et en plus :

TOUS LES TROUBLES MENTAUX SONT INVENTÉS, NOMMÉS, ÉTIQUETÉS, DÉCRITS ET LISTÉS par un comité de psychiatres, à partir d’un éventail de comportements humains.

Leurs découvertes sont publiées dans les éditions périodiquement mises à jour du Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux [en anglais The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM)], édité par l’Association de Psychiatrie Américaine.

Pendant des années, même des psychiatres ont dénoncé ce procédé flou et insensé de « recherche ».

Les sociétés pharmaceutiques qui fabriquent des médicaments éminemment toxiques pour traiter chacun de ces « troubles » caracolent bien sûr en tête pour inventer de plus en plus de catégories dans la santé mentale, pour pouvoir vendre encore plus de drogues et gagner toujours plus d’argent.

Mais voilà un rebondissement extraordinaire. Passé inaperçu, l’une des plus grandes vedettes de la psychiatrie, qui se trouvait au premier rang pour l’invention de troubles mentaux, a parlé. Il s’est dénoncé lui-même et a dénoncé ses confrères. Et pendant plusieurs années, presque personne ne l’a remarqué.

Son nom est Dr Allen Frances, et il a fait de TRÈS intéressantes déclarations à Gary Greenberg, auteur d’un article de Wired : « Au cœur de la bataille pour définir la maladie mentale » (27 décembre 2010)

Les grands médias n’ont jamais relevé l’interview de manière sérieuse. Cela n’est jamais devenu un scandale.

Le Dr Allen Frances est l’homme qui, en 1994, était à la tête du projet de rédaction de la dernière édition de la bible psychiatrique, le DSM-IV. Ce tome définit et étiquette et décrit chaque trouble mental officiel. Le DSM-IV en a finalement énuméré 297.

Dans un article du 19 avril 1994 du New York Times, « Scientifiques au travail », Daniel Goleman a dit de Frances qu’il était « peut-être le psychiatre le plus puissant d’Amérique à l’époque… »

C’est sûr. Si c’est vous qui sculptez l’intégralité du canon des troubles mentaux à diagnostiquer pour vos confrères, les assureurs, le gouvernement, Big Pharma (qui vendra les médicaments correspondant aux 297 diagnostics du DSM-IV), on vous élève au panthéon.

Longtemps après que le DSM-IV soit parti à l’impression, le Dr Frances a parlé à Greenberg du magazine Wired et a dit la chose suivante :

« Il n’existe pas de définition d’un trouble mental. C’est de la « connerie ». Je veux dire qu’il est impossible de le définir ».

BANG.

Après une nécessaire pause, le Dr Frances a fait la remarque suivante, « Ces concepts (de troubles mentaux distincts) sont virtuellement impossibles à définir avec exactitude par de nettes démarcations ».

Frances aurait dû mentionner le fait que son bébé, le DSM-IV, avait réarrangé de manière non scientifique les précédentes définitions du trouble du déficit de l’attention et du bipolaire pour permettre de nombreux autres diagnostics, conduisant à une immense accélération du dosage des médicaments avec des composants hautement puissants et toxiques.

Finalement, à la fin de l’interview de Wired, Frances termina par une bizarre envolée :

« Le diagnostic (tel que défini dans le DSM-IV) appartient à la magie…vous savez, ces cartes du Moyen-Âge ? Aux endroits où on ne savait pas ce qui se passait, on écrivait ‘Les dragons vivent ici’…nous avons un monde de dragon ici. Mais pas question de se retrouver sans carte ».

Traduction : les patients ont besoin d’espoir pour la guérison de leurs troubles ; donc même si nous psychiatres faisons semblant de différentier un type de trouble mental d’un autre, même si nous inventons ces définitions de troubles mentaux basés sur des tests diagnostics ni biologiques ni chimiques – c’est une bonne chose, parce que les patients y croiront alors et espéreront ; ils auront de l’espoir parce que les psychiatres mettront un nom sur leurs problèmes…

Nul besoin de préciser que cela n’a rien à voir avec de la science.

Voici une preuve irréfutable sous la forme d’une déclaration faite par un éminent expert en santé mentale, lors d’un épisode de la série documentaire PBS « Frontline » [en première ligne]. L’épisode s’intitulait : « Le trouble de déficit de l’attention existe-t-il ? »

L’interviewer de Frontline : les sceptiques disent qu’il n’existe pas de marqueur biologique – que le trouble de déficit de l’attention est la seule situation où il n’y a pas de test sanguin, et que personne ne sait ce qui le cause.

Barkley (le Dr Russel Barkley, professeur de psychiatrie et de neurologie à l’université du centre médical du Massachusetts) : C’est extrêmement naïf et montre une bonne dose d’ignorance concernant la science et les professions de santé mentale. Un trouble n’a pas besoin de test sanguin pour être valide. Si c’était le cas, tous les troubles mentaux seraient invalides…Il n’y a à l’heure actuelle aucun test de laboratoire pour troubles mentaux dans notre domaine. Cela ne les rend pas pour autant invalides.

Sans le vouloir, le Dr Barkley a fait une terrible dénonciation de sa propre profession.

Renvoyons donc le Dr Barkley à l’école. La science médicale, et la recherche des maladies en particulier, repose sur la notion qu’on peut faire un diagnostic en s’appuyant sur des examens de laboratoire. Si on ne peut produire d’examens, on est en pleine fiction.

Cette fiction peut être porteuse d’espoir, elle peut être une « supposition éclairée », elles peut être lancée par les centres traditionnels d’enseignement, elle peut être appuyée par des milliards de dollars de subventions… mais c’est toujours une fiction.

Le Dr Barkley ne fait que dire, « Il n’existe pas d’examen de laboratoire pour les troubles mentaux. Si un examen était une norme de preuve, nous n’aurions pas de scientifique du tout et cela voudrait dire que notre profession toute entière repose sur rien – et c’est impensable, donc les examens n’ont aucune importance ».

Cette logique n’est pas du tout une logique. Cette science n’est pas du tout une science. Barkley démontre sa propre culpabilité. Il ne veut simplement pas l’admettre.

La psychiatrie n’est qu’une tromperie perpétuelle. Sans exagérer beaucoup, on pourrait dire que la psychiatrie est l’opération de profilage la plus répandue dans l’histoire de l’humanité. Son but a été d’emmener partout les humains dans son système. Peu importe sous quelle étiquette est décrite une personne, du moment qu’on y plaque un diagnostic et une prescription de médicaments.

300 soi-disant troubles mentaux causés par …quoi ? Pas de preuve de laboratoire. Pas d’examens de diagnostics. Pas d’examens de sang, de tests de salive, de scanners cérébraux, d’évaluations génétiques. Rien de rien.

Mais les psychiatres continuent d’affirmer qu’ils sont maîtres dans la définition des causes. Ils savent ce qui se cache derrière les « troubles mentaux ». Ils sont responsables.

Qu’en est-il sur l’hypothèse généralisée de « déséquilibre chimique » qui déclare que tous les troubles mentaux proviennent d’un tel déséquilibre dans le cerveau ?

Le Dr Ronald Pies, l’éditeur en chef émérite du Psychiatric Times, enterra cette hypothèse en juillet 2011 dans un article du Times avec ce stupéfiant aveu :

« En réalité, la notion de « déséquilibre chimique » a toujours été une sorte de légende urbaine – jamais une théorie sérieusement avancée par des psychiatres bien informés ».

Boom.

Terminé.

Le problème, c’est que pendant des dizaines d’années la base de recherche sur les médicaments psychiatriques, la prescription de médicaments et les ventes de médicaments a été : « nous corrigeons un déséquilibre chimique dans le cerveau ».

Le problème était que les chercheurs n’ont jamais établi de normes sur l’équilibre chimique. Ils tâtonnaient donc dans le brouillard. Pire, ils inventaient une théorie. En faisant semblant de s’y connaître alors que ce n’était pas le cas.

Dans son article de 2011 du Psychiatric Times, le Dr Pies tente de protéger ses confrères de la profession psychiatrique avec cette stupide remarque :

« Depuis 30 ans, je pense n’avoir jamais entendu un psychiatre éclairé et bien formé émettre une idée aussi ridicule (concernant un déséquilibre chimique dans le cerveau), sauf peut-être pour s’en moquer… l’image d’un ‘déséquilibre chimique’ a été vigoureusement avancée par des sociétés pharmaceutiques, souvent au détriment de la ‘compréhension’ de nos patients. »

Absurde. Premièrement, de nombreux psychiatres ont expliqué et expliquent toujours à leurs patients que les médicaments sont là pour corriger un déséquilibre chimique.

Et deuxièmement, si tous les psychiatres bien formés savaient depuis toujours que la théorie du déséquilibre chimique est une fraude…

… alors pourquoi diable ont-ils prescrits des tonnes de médicaments à leurs patients…
… car ces médicaments sont fabriqués sur le postulat erroné qu’ils corrigent un déséquilibre ?

Les pontes de la psychiatrie sentent le vent tourner. Leur jeu a été dévoilé.

La théorie du déséquilibre chimique est fausse. Il n’y a aucun test physique défini pour chacun des 300 soi-disant troubles mentaux. Tous les diagnostics sont basés sur des éventails du comportement humain. Les médicaments sont nocifs, dangereux, toxiques. Certains induisent de la violence. Suicide, homicide. Certains entraînent des dégâts au cerveau.

Les « psy » doivent donc dégoter un autre modèle de « maladie mentale », une autre arnaque, une autre fraude. Et ils cherchent.

Par exemple, les gènes ajoutés à des « facteurs psycho-sociaux » entraînent des troubles mentaux. Un autre micmac scientifique non prouvé.

« Une nouvelle recherche révolutionnaire sur le fonctionnement du cerveau donne de remarquables résultats et s’avère très prometteuse… » Professionnels des relations publiques et charabia.

Pendant ce temps, le modèle commercial demande à vendre des drogues.

Donc, même si l’ineptie du déséquilibre chimique est discréditée, elle continuera à la manière d’un mort vivant, d’un zombie.

Deux questions ressortent toujours quand j’écris une critique sur la psychiatrie. La première est : les chercheurs en psychiatrie font un travail colossal pour étudier le fonctionnement du cerveau. Ils possèdent des tests.

Oui, des tests expérimentaux. Mais AUCUN de ces tests ne se trouve dans le DSM, la bible de la psychiatrie, en tant que base de définition de tout trouble mental. Si les tests sont concluants, ils seraient proclamés dans le DSM. Ils n’y figurent pas.

La deuxième question est : si tous ces troubles mentaux sont de la fiction, pourquoi tant de gens sont-ils farcis de problèmes ? Pourquoi certaines personnes déraillent ? Pourquoi sont-elles atteintes de folie ?

La liste des réponses potentielles est très longue. Un vrai praticien se focaliserait sur un patient à la fois et tenterait de découvrir ce qui l’a affecté à un degré aussi marqué. Par exemple :

Une carence nutritionnelle sévère. Des colorants toxiques dans les aliments transformés. L’ingestion de pesticides et d’herbicides. De profondes sensibilités à certains aliments. L’ingestion de produits pharmaceutiques toxiques. Des dégâts dévastateurs à la suite de vaccins. Une exposition à des produits chimiques dans l’environnement. De lourdes maltraitances physiques et émotionnelles à la maison ou à l’école. Stress lié au champ de bataille et traumatisme (également présent dans certains quartiers). Blessure antérieure à la tête. Infection chronique. Alcool et drogues de rue. Pauvreté débilitante.

On pourrait ajouter d’autres éléments.

La psychiatrie est : tromperie, fraude, pseudoscience du haut en bas. C’est une fiction complète déguisée en fait.

Mais les adeptes obsédés de la science ont tendance à reculer. Ils ferment les yeux. Si une « branche de connaissance » aussi étendue que la psychiatrie n’est rien d’autre qu’un délire organisé, quel autre aspect de la science pourrait de même parader comme étant la vérité, quand c’est en fait un simple papier emporté par le vent ?

Sources:
Jon Rappoport
Bistro Bar Blog