Fukushima : vers une contamination planétaire ?

Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d’une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l’ampleur du drame. Mais les familles s’angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s’étend, au-delà du Japon.

Tous les jours, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminée sont déversées dans le Pacifique. Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l’arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d’alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle : un laboratoire d’analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!

Quelle est l’ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Qu’en est-il du taux de radiation des produits japonais exportés partout dans le monde ? Sommes-nous au bord d’une catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ?

Enquête sur le premier scandale nucléaire de l’ère de la mondialisation.

« Pièces à conviction » a fait le point sur ces interrogations. L’enquête réalisée par Lionel de Coninck est suivie d’un débat animé par Patricia Loison avec Philippe JAMET, Commissaire de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Yannick ROUSSELET, Chargé de campagne nucléaire de Greenpeace.

Plus d’infos

–  L’ACRO (association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest) : créée à la suite de la catastrophe deTchernobyl en 1986, l’ACRO est une association d’information et de surveillance de la radioactivité, dotée d’un laboratoire d’analyses et agréée de protection de l’environnement.

L’IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) : les leçons de l’accident de Fukushima de mars 2011).

 

A lire : « LES DOSSIERS NOIRS DU NUCLEAIRE FRANÇAIS » par Monique et Raymond SENÉ et Dominique LEGLU – éditions PRESSES DE LA CITÉ