Moringa : 4 fois plus de calcium que le lait, 7 fois plus de vitamine C que les oranges, 4 fois plus de vitamine A que les carottes, 3 fois plus de potassium que la banane…

Le Moringa est un arbre exotique naturalisé et cultivé dans de nombreux pays tropicaux.

C’est une des plantes les plus utiles et polyvalentes qui existent sur terre.

Le Moringa possède un énorme potentiel.

Son intérêt est diététique, agronomique et médicinal.

Le Moringa est très riche en éléments nutritifs (vitamines, minéraux et protéines).

Le Moringa est un arbre d’une extrême puissance, ses feuilles fraîches procurent par gramme:

  • 7 fois plus de vitamine C que les oranges,
  • 4 fois plus de calcium que le lait,
  • 4 fois plus de vitamine A que la carotte,
  • 3 fois plus de potassium que les bananes,
  • 3 fois plus de fer que dans les épinards
  • et autant de protéines que les œufs de poule.

Le moringa contient aussi de nombreuses substances antioxydantes.

Tout est comestible chez le Moringa: les fleurs, les jeunes gousses, les rameaux, les feuilles, les graines et les racines.

La saveur de la racine est piquante et rappelle le raifort, les graines donnent l’huile de Ben.

Le Moringa peut atteindre une hauteur de 3 mètres dès la première année.

Pour ne rien gâcher il est très décoratif: son feuillage élégant s’agrémente de nombreuses fleurs blanches très odorantes.

Le fruit est une gousse persistant assez longtemps en forme de baguette de tambour.

On peut aussi l’utiliser comme haie vive qui est d’un bel effet: son feuillage avec ses gros bouquets de fleurs blanches et odorantes a l’avantage de protéger harmonieusement, par son ombrage, des rayons solaires.

Cet arbre est une panacée de la nature et il ne faut hésiter à en essayer la culture.

Utilisations Alimentaires

  • Dans la cuisine traditionnelle du Sahel, les feuilles séchées et broyées de certaines espèces sont utilisées en sauce pour relever les mets.
  • Les fruits (gousses) sont traditionnellement consommés en Inde et même exportés.
  • Rapportées à la Réunion par les engagés indiens au XIXe siècle, les brèdes (feuilles) mourongue sont cuisinées en bouillon et les bâtons (gousses tendres) mourongue sont débités et accommodés avec de la morue dans un délicieux cari.
  • Au Cambodge, les jeunes feuilles et les fruits sont utilisés dans différentes soupes

Image illustration : Rusty Clark

Source: aidersonprochain.com