On nous cache la vérité sur la pilule depuis 50 ans

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Les femmes sont plusieurs millions à prendre la pilule , une contraception hormonale ou un traitement de la ménopause. Mais la majorité de ces femmes ne savent pas de quelle façon fonctionnent ces médicaments et quels effets ils peuvent avoir sur leur corps. Entretien avec le Pr Henri Joyeux, co-auteur du livre « La pilule contraceptive » (Éditions Rocher), avec Dominique Vialard.

On a publié plusieurs centaines d’études sur les effets nocifs de la pilule et le scandale des pilules de 3e et 4e générations n’est que le premier épisode de ce qui pourrait être la plus grande déroute médicale du XXIe siècle. Sait-on par exemple que les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre ?

En 1975, il y avait 7 000 cas de nouveaux cancers du sein par an en France. En 2013, il y en avait 60 000, et chez des femmes de plus en plus jeunes à cause de la pilule … Cancers, AVC, thrombo-embolies, dépressions, perte de libido, autisme chez les enfants… de nombreux effets secondaires graves et plusieurs maladies sont impliquées.

Avec La pilule contraceptive (Éditions Rocher) du Pr Henri Joyeux et de Dominique Vialard, on découvre aussi pourquoi les autorités médicales et la majorité des médecins se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux. Rencontre avec l’un des deux auteurs, le Pr Henri Joyeux. Entretien.

Pourquoi avoir choisi d’écrire ce livre ?

Pr Henri Joyeux : Le scandale des pilules de 3ème et 4ème générations a sonné le tocsin. Des femmes consommatrices ont révélé la dangerosité de ces pilules. Ces informations reprises largement par les médias ont perturbé, désorienté beaucoup de jeunes femmes. Elles étaient en effet de plus en plus nombreuses à consommer ces pilules.

Encore récemment une femme de 35 ans sans la moindre anomalie cardiaque ou sanguine et non fumeuse est décédée d’un infarctus du cœur. Elle consommait ce type de pilule… Je vous laisse imaginer la famille avec des enfants petits !

Très brutalement, la vente de ces pilules a chuté, du fait des nombreuses peurs et de la décision gouvernementale de ne plus les rembourser pour ne pas être responsable des complications et ne pas se retrouver devant les tribunaux, comme Mr Servier avec le Médiator.

Quelles sont concrètement les conséquences de la contraception hormonale sur la femme ?

Pr Henri Joyeux : La moitié de notre livre les liste jusque dans le détail et les explique d’une manière scientifique compréhensible par le grand public. L’apport hormonal excessif des deux hormones féminines (œstrogène et progestérone) fabriquées synthétiquement ou issues des urines de jument est logiquement dangereux pour des organes aussi sensibles que les seins, l’utérus, les ovaires. De nombreuses maladies bénignes comme malignes dues à la pilule, que les femmes considéraient trop comme un bonbon, remplissent les hôpitaux, avec des complications cardio-vasculaires, cérébrales, cutanées chez des personnes jeunes, mais aussi des atteintes cancéreuses des seins, du col de l’utérus, des ovaires. Récemment on a même relié certaines maladies auto-immunes, telles que thyroïdite, lupus érythémateux… à la consommation de la pilule.

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Vous dites que l’on cache la vérité aux patientes. Qui aurait intérêt à cacher cette vérité ?

Pr Henri Joyeux : Les laboratoires fabricants gagnent des milliards avec les différentes marques de pilules. Ils se disputent le marché à coup de publicités très bien choisies, testées, évaluées en termes de marketing, jusque dans les lycées et collèges, c’est-à-dire présentation, argumentaire, suppression (enfin) des effets secondaires observés avec les pilules de générations précédentes.

Le malheur dans cette histoire est que le gouvernement est obligé de passer comme message aux utilisatrices de choisir les pilules de 1ère et 2ème générations, celles justement qui étaient dangereuses, responsables d’une baisse de la libido, de signes de virilisation (acné, duvet sur les joues..), de surpoids et d’obésité ou de pathologies mammaires, ovariennes bénignes ou malignes.

Les laboratoires se posent les bonnes questions désormais. Iront-ils inventer et promouvoir des pilules de 5ème et 6ème générations, enfin totalement inoffensives, c’est peu probable, car les femmes ont perdu confiance et désormais se méfient.

Quelles alternatives contraceptives peut-on alors proposer aux femmes ?

Pr Henri Joyeux : C’est la deuxième partie de notre livre. Evidemment ce sont les alternatives les plus modernes, celles qui utilisent les nouvelles technologies. Elles consistent à aider la femme à bien se comprendre dans ses fonctionnements intimes, à repérer de façon très fiable ses jours de fécondité pour qu’ainsi la fertilité du couple soit gérée comme il le souhaite, donc avoir ou ne pas avoir l’enfant, sans consommer des drogues chimiques qui perturbent non seulement la libido mais sont responsables de complications que les femmes ont déjà payé très cher.

Il existe déjà sur le marché des mini-ordinateurs de cycle avec un réveil et un thermomètre incorporés, simples à utiliser. Il suffit de prendre sa température tous les matins sous la langue pendant quelques secondes et le moniteur calcule l’évolution de votre cycle et vous indique par un voyant de couleur vos jours d’infertilité et de fertilité potentielle. C’est fiable, pas plus contraignant que de penser à avaler sa pilule, sans danger et respectueux de l’écologie féminine. Ces mini-ordinateurs de la taille d’un téléphone portable sont en plein développement et se généraliseront certainement avec la révolution technologique et la prise de conscience en cours.

Propos recueillis par Marine Tertrais pour JOL Press

Le Pr Henri Joyeux, est chirurgien cancérologue, Professeur de Cancérologie et Chirurgie digestive à la Faculté de Médecine de Montpellier, chirurgien des Hôpitaux et de l’Institut du Cancer de Montpellier. Prix International de Cancérologie Antoine Lacassagne pour ses travaux sur la Nutrition, il est aussi Président de Familles de France. Ce cancérologue de renom a été le premier en France à alerter les femmes sur les dangers de la pilule avec Femmes si vous saviez… publié en 2001.

Dominique Vialard, diplômé de Sciences Po, est journaliste depuis plus de 25 ans. Il a coécrit plusieurs ouvrages dont le dernier livre du prix Nobel de Médecine Luc Montagnier, Les Combats de la Vie – Mieux que guérir, prévenir, un essai sur la médecine du futur qui a été traduit dans plusieurs pays. Journaliste spécialisé dans la santé et les médecines complémentaires, il collabore à la revue en ligne Alternative Santé.

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16 commentaires à “On nous cache la vérité sur la pilule depuis 50 ans”

  1. besbes dit :

    Messieurs

    J’ai le plaisir de vous annoncer que nous avons décidé de créer un magazine de santé alternative en langue arabe (destiné à tous les pays arabes). Nous sommes un groupe de tunisiens convaincus des différents aspects de la médecine naturelle.
    Nous projetons à cet effet de faire profiter les lecteurs des nouveautés en la matière. Nous sommes ouverts à toute modalité de collaboration avec les sociétés, fondations et associations concernées.
    Cordialement

    • Camille dit :

      Bonjour Besbes,
      Moi de meme ça m’interesse de recevoir vos infos sur la medecine naturelle !
      Mais en français.
      Dites m’en plus.
      A bientot

  2. Mouquet dit :

    Mais…il existe aussi le stérilet. Très difficile a obtenir de la part des médecins dans le cas ou vous n’avez pas d’enfants…sauf que la pause et la prescription sont dans les compétences des sages femmes, + ouvertes et dont la formation ne dépend pas quasi exclusivement des labos.
    Autrefois réputé dangereux pour des risques de stérilité provoqués par des infections, il apparaît aujourd’hui comme un moyen fiable et pratique. Idéal, a mon sens, si on a un partenaire régulier.

    • saunier dit :

      le stérilet au cuivre est le mieux je pense

      • sandrine dit :

        de plus en plus de gynéco et sage femme accepte de plus en plus facilement de poser un DIU, sterilet au cuivre a des jeunes femmes qui n’ont jamais eu d’enfant

    • bibi dit :

      Beaucoup de femmes ne supportent pas le stérilet en cuivre!!! Ce n’est pas la solution pour tout le monde, il y a aussi des effets secondaires importants et très embêtants avec ça. C’est très personnel.

  3. Jullien dit :

    Cet interview est tres interressant et confirme tout ce que l’on entend depuis de longue date (et ce que l’on ressent)
    mais Je suis d’accord avec Mouquet le sterilet est le grand absent de cet interview et c’est honteux ce perpetuel oubli certe pour un produit sans dout moins interessant pour les laboratoires
    De plus dire que les femmes prennent la pilulle comme un bonbon me semble tres irrespectueux et hautain quand a la solution développé elle est assez tu l.amour

  4. rebecca dit :

    Bonjour auriez vous des informations concernant la pilule  » CLAIRA  » de Bayer , légère et « naturelle » ?!!!…

    MERCI d avance

  5. manuee dit :

    Je nutuliserai plus de contraception je savais deja que cetais dangeureu comme tout les produit et la nourriture que nous conseille notre gouvernement et celle des autre . Merci pour votre publication maintenent je suis debarrasser dun autre produit qui pourrais nuirre a ma santer et celle de mes enfants merci beaucoup

  6. Camille dit :

    Bonjour,

    Ou trouver ses  » minis ordinateurs de cycle  » ?

    Merci d’avance

  7. lamath dit :

    Ce devrait être comme pour les chattes : après quelques années de pilule, le véto propose la stérilisation. La pilule étant mauvaise pour la santé et à plus forte raison à long terme. Donc pourquoi les médecins sont si peu nombreux à proposer des méthodes contraceptives autres? Ah Industrie pharmaceutique quand tu nous tiens!
    Et que dire du refus perpétuel des gynécos concernant la stérilisation comme mode de contraception bien que reconnue comme telle depuis 2001? (http://www.choisirsacontraception.fr/moyens-de-contraception/la-sterilisation-a-visee-contraceptive.htm)

  8. elabed dit :

    Des tres interressants sujets
    Merci

  9. jessye dit :

    Bonjour
    pour ma part j’ai eu le droit à la phlébite et à l’embolie pulmonaire suite à la prise d’une pilule de 3eme génération. Souffrant également d’endometriose je ne peux avoir de stérilet. mon gynécologue m’a mise sous une autre pilule 1ere ou 2eme génération (je ne sais plus), je cherche désespérément un moyen pour ne plus la prendre mais aussi pour calmer l’endometriose. pour l’instant c’est mission impossible… je désespère!

  10. sow dit :

    Très intéressant

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