Une salade sur six contient des pesticides cancérigènes interdits

saladesC’est ce que montre l’étude menée par l’association Génération futures. Les salades contiennent également de nombreux perturbateurs endocriniens.

Selon un rapport de l’association environnementale Générations futures, 16% des salades contiennent des produits chimiques interdits depuis des dizaines d’années.

« Nous ne nous y attendions pas du tout », confie François Veillerette, le porte-parole de l’association. « Avec près d’une salade sur 5 concernée, ce n’est pas du tout anecdotique ».

L’étude a été menée sur 31 salades achetées dans cinq grandes surfaces dans l’Oise (60) et dans la Somme (80).

Perturbateurs endocriniens

Selon cette étude, 6,45 % des salades testées contiennent du DDT, un pesticide hautement cancérigène interdit en France depuis 1971. 9,67 % d’entre elles contiennent des produits chimiques interdits pour traiter les salades, comme l’imidaclopride, un insecticide neurotoxique accusé de tuer les abeilles. Seulement 6 salades ne présentaient aucun résidu de pesticides. En outre, deux tiers des salades testées contenaient des perturbateurs endocriniens, agents chimiques exogènes qui perturbent le fonctionnement hormonal de l’être humain et peuvent provoquer des cancers du sein, de l’utérus et des testicules. Certes, il s’agit de très faibles quantités, mais selon les experts, il ne faut pas négliger un effet cocktail: une combinaison de produits chimiques en démultiplie la toxicité.

Ces produits illégaux se trouveraient en Espagne, où le trafic de pesticides est florissant. Les sols peuvent être également imprégnés par des années d’utilisation sans contrôle.

Une raison de plus de manger bio

Les fruits et légumes bio ne contiennent pas tous ces pesticides cancérigènes. C’est particulièrement important de choisir des légumes à feuilles vertes provenant de l’agriculture biologique parce qu’ils sont largement arrosés de pesticides dans l’agriculture conventionnelle.

En outre, les fruits et légumes biologiques se sont révélés être plus riches en vitamines et minéraux dans une étude et ont également de plus fortes propriétés anti-cancer.

Sources:
Générations Futures
Le Figaro