L’ancien chef d’un grand service de cancérologie pulvérise la Loi Santé

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Interviewée par TVLibertés, Nicole Delépine, l’ « ancien chef du service de cancérologie pédiatrique à l’hôpital de Garches, nous révèle tous les secrets de la loi Touraine. Conflits d’intérêts, liberté des patients subtilisée, vaccins inutiles parfois même nocifs… Vous saurez tout ce que l’on veut vous cacher. »

Dans cette interview, Mme Delépine revient d’abord brièvement sur le scandale de la fermeture du service d’oncologie pédiatrique de Garches. Comme toujours, ce sont les patients – en l’occurrence, des enfants – qui ont souffert de cette décision arbitraire totalement injustifiée, puisqu’à la suite de la fermeture du service, aucune continuité des soins n’a été assurée pour les petits malades, qui ont été transférés tels des sacs de patates dans différents services. Un véritable drame pour les familles qui se sont retrouvées complètement démunies.

Mme Delépine rapproche la nouvelle Loi santé du Plan cancer, qui révèle des procédures d’un autoritarisme sidérant, fruit d’un système bureaucratique qui bafoue totalement la liberté de choix des patients et l’indépendance des médecins. En effet, ce plan préconise, pour chaque type de cancer, un traitement et un protocole spécifiques. Si ce protocole n’est pas respecté par l’établissement prodiguant les soins, ce dernier risque de se voir supprimer son accréditation.

Mme Delépine expose les points saillants de la Loi santé votée à l’Assemblée Nationale le 1er décembre dans la foulée des attentats de Paris (ce qui permet de détourner l’attention des gens de ce véritable scandale, et, état d’urgence oblige, empêche les médecins de manifester leur mécontentement) :

– Liberté du patient : les malades ne pourront plus choisir leur médecin et leur traitement, en contradiction avec les affirmations de Marisol Touraine. Le tiers-payant, présenté comme la cause principale de l’opposition de la majorité des médecins à cette loi, n’est que l’arbre qui cache la forêt.

Selon l’article 1 de la loi : les médecins généralistes seront désormais intégrés dans des réseaux (de type réseau Kalivia, pour les soins optiques), avec lesquels ils devront signer un contrat par lequel ils s’engageront à appliquer les traitement autorisés par la mutuelle à laquelle aura souscrit le malade. Ainsi donc, les médecins ne pourront plus, sous peine de sanctions, appliquer les traitements de leur choix si ces derniers ne figurent pas dans le contrat de la mutuelle.

Pour Mme Delépine, cette loi est ni plus ni moins une loi idéologique, qui enterre la Sécurité Sociale, désormais réduite à un minimum / socle. Pour le reste, en matière de remboursement, tout dépendra du bon vouloir des mutuelles.

– Autorisation et généralisation du prélèvement d’organes d’office – sans consultation préalable des familles.
On remarquera le cynisme de cet amendement, voté le jour de l’hommage aux victimes des attentats de Paris, et qui signifie tout bonnement que le corps d’un proche n’appartient plus à sa famille.

– Autre scandale éthique : l’amendement, passé en « catimini », qui autorise la recherche sur l’embryon.

– Enfin, la possibilité que les vaccins soient administrés par les pharmaciens ou par les personnels soignants dans les écoles sans l’accord des parents.
Mme Delépine résume bien le cœur du problème : encore une histoire de fric (123.44 € le prix du Gardasil, ça laisse rêveur)

En bref, il s’agit purement et simplement du démantèlement du système de santé.

Pour Mme Delépine, la France n’est plus le premier système de santé au monde depuis que la bureaucratie a été mise au pouvoir : imposition de quotas (exemple : tant d’opérations par an si vous voulez garder votre accréditation), fermeture brutale de services… Avec cette loi, l’État aura la mainmise sur la totalité du système médical français, et c’est Lui qui décidera de votre santé. Avec cette loi, la liberté du médecin et son indépendance professionnelle, la liberté du patient, sont tout simplement bafouées.

Source : Sott.net