La chlorophylle permet d’oxygéner et de détoxifier l’organisme pour retrouver l’énergie vitale

« Savez-vous que la chlorophylle est le pigment vert des feuilles ? Oui ? Savez-vous que sa molécule est la cousine de l’hémoglobine ? Oui ?
D’accord. Mais savez-vous que vous pouvez utiliser la chlorophylle toute bête pour vous débarrasser du Candida albicans, de l’eczéma, du psoriasis, des toutes les plaies et de toutes les odeurs ? Si c’est encore oui. Ne lisez pas cet article. » Michel Dogma

Qu’est-ce que la chlorophylle ?

La chlorophylle (mot composé en 1816 à partir du grec ancien  χλωρός = vert et φύλλον = feuille) est un pigment naturel d’une grande importance biologique, car elle permet aux cellules végétales de réaliser la  photosynthèse, processus indispensable à la vie. Produite par les chloroplastes des plantes, avec l’aide de la lumière solaire, elle est le siège central de la merveilleuse photosynthèse permettant aux plantes de fabriquer du sucre (fructose) transforment le gaz carbonique et l’eau en oxygène et d’autres éléments organiques comme le glucose.

On doit au chercheur Dr. Melvin Calvin d’avoir découvert le processus de réactions chimiques de la photosynthèse. Pour ses recherches, il lui fallait un végétal à structure simple avec un taux de chlorophylle élevé. Calvin choisit la chlorella, parmi tous les végétaux , pour sa haute concentration en chlorophylle. En effet, le taux de chlorophylle de la chlorella est le plus élevé de tous les végétaux connus à ce jour. Calvin fut récompensé en 1961 par la plus haute distinction dans les sciences, le prix Nobel.

Nous étions en 1961 et de nos jours, il s’est avéré que la luzerne était encore supérieure.
On connait moins sa ressemblance frappante avec l’hémoglobine du sang. La molécule de chlorophylle ressemble en gros à un anneau dont le centre est composé de magnésium pendant que l’hémoglobine du sang (en particulier l’hémine) avec une structure moléculaire identique, présente un noyau de fer.

Curieusement, la couleur verte de la chlorophylle est la couleur complémentaire du rouge du sang.

La chlorophylle est le pigment vert que l’on trouve dans les plantes.

C’est à partir de l’énergie solaire que les plantes ont la propriété de capter et de synthétiser les matières sucrées et amylacées, à partir du gaz carbonique et de la vapeur d’eau. Les chloroplastes des plantes vertes ont donc pour propriété essentielles de capter le carbone atmosphérique et de l’incorporer à la substance vivante.

La chlorophylle est tellement indispensable à la vie que les végétaux sans chlorophylle, comme les champignons par exemple, ne peuvent vivre qu’en s’implantant sur les racines de plantes à feuilles vertes ou en utilisant l’humus d’anciennes feuilles vertes.

Une affinité naturelle avec l’homme

La chlorophylle a des propriétés étonnantes : une fois ingérée, elle passe immédiatement dans la circulation sanguine. Aussi est-elle la source immédiate et naturelle de minéraux. Ces minéraux très ionisés (chargés électriquement) par certaines enzymes, créent des liaisons privilégiées avec les vitamines et les acides aminés de l’organisme. C’est le cas en particulier des ions de calcium Ca++ et de magnésium Mg++, indispensables à la plupart des métabolismes.

Hélas, la chlorophylle absorbée par voie alimentaire, sous forme de légumes verts, d’algues… est assez inefficace car elle reste enfermée pour la plupart dans les parois cellulosiques cellulaires et, par ailleurs, fortement liée aux protéines. Même sous forme de suc végétal pur, elle reste encore peu active.

Par contre, absorbée pure, elle se comporte comme un puissant générateur sanguin favorisant notamment une formulation équilibrée de l’hémoglobine. C’est une sorte de transfusion végétale avec conversion d’un sang vert en sang rouge, accompagnée d’un apport d’énergie vitale universelle.

Ceci explique en partie son pouvoir singulier de régénération de la formule sanguine, en particulier dans l’anémie ainsi que son apport énergétique considérable.

D’autre part, par sa formule biochimique, la chlorophylle a la capacité de convertir le gaz carbonique en oxygène, amenant ainsi une oxygénation supplémentaire à l’état ionique au niveau des tissus. Il s’ensuit une augmentation du rendement énergétique global de tous les métabolismes, une stimulation de toutes les guérisons et une activation des cicatrisations. Voilà l’explication de l’action élective de la chlorophylle dans toutes les pathologies liées à l’asphyxie cellulaire en tant qu’adjuvant majeur.

Enfin, elle intervient dans la synthèse de la vitamine A, dont on connaît le rôle antioxydant et antiradicalaire.

Désintoxiquer et oxygéner l’organisme

La chlorophylle permet d’oxygéner l’organisme, de le désintoxiquer et surtout de maintenir l’équilibre acido-basique. L’alimentation moderne, qui est axée sur une consommation exagérée d’aliments riches en protéines ou industrialisés, favorisent une trop forte acidification de l’organisme. Pour maintenir l’équilibre acido-basique, celui-ci doit puiser dans ses bases, c’est-à-dire principalement ses réserves de minéraux tels que le calcium et le magnésium. La conséquence est une déminéralisation, porte ouverte aux problèmes nerveux et à l’ostéoporose.

La chlorophylle permet également d’assainir la flore intestinale et favorise la santé des bactéries probiotiques.

Elle exerce également une action stimulante sur les muscles, les nerfs et tonifie le cœur. Elle agit également sur la fibre lisse des intestins et contribue ainsi à combattre la constipation ; elle aide par ailleurs à l’accomplissement d’une bonne fonction urinaire et abaisse le taux du cholestérol dans le sang.

L’organisme connaît deux sources principales d’énergie. Il y a l’énergie provenant de la transformation chimique des aliments et ensuite l’énergie solaire emmagasinée par la chlorophylle, et présente dans certains végétaux comestibles, cette énergie étant directement libérable lors de la consommation.

La chlorophylle protège des produits toxiques

La chlorophylle joue un rôle de chélation sur plusieurs familles de molécules toxiques. Elle est notamment efficace contre le benzopyrène (produit par de nombreux phénomènes de combustion : gaz d’échappement, chauffage au bois, cuisson au gril…), les métaux lourds, les amines hétérocycliques et les hydrocarbures polycycliques (elles aussi produites lors des cuissons d’aliments par la fameuse réaction de Maillard), ainsi que certains déchets métaboliques comme ceux issus de la glycation.

Ce n’est pas tout : la chlorophylle s’est montrée efficace, sur l’espèce humaine cette fois, pourprévenir la toxicité d’aflatoxines d’origine alimentaire. Celles-ci ont des effets mutagènes et carcinogènes, notamment au niveau du foie. Elles sont produites par deux espèces de champignons Aspergillus que l’on retrouve assez couramment sur les céréales, les fruits à coques, les graines oléagineuses ou certains fruits secs, à la suite d’une contamination au champ, au moment de la récolte ou pendant le stockage.

Ce que fait la chlorophylle sur notre organisme : La chlorophylle, efficace de la bouche au rectum

– Alcalinise l’organisme (combat l’acidité)
– Aide à digérer des protéines au niveau de l’intestin (évite les carences du régime DUKAN et de tous les régimes protéinés)
– Aide à renforcer le système circulatoire et à atténuer les varices
– Aide à contrer l’anémie et les carences en magnésium
– Favorise la régénèration du sang d’une façon générale
– Aide à contrôler les troubles de la glycémie
– Augmente l’oxygénation des cellules
Combat les germes, bactéries et désodorise (mauvaises haleine, odeurs corporelles, fécales et urinaires)
Désintoxique l’organisme, principalement les intestins, le foie et les poumons
Élimine les toxiques et métaux lourds (plus efficace que la chlorella)
– Aide à diminuer les problèmes de constipation
– Favorable pour lutter contre les inflammations, bactéries, champignons,virus et microbes.
– Est un puissant antioxydant
– Stimule le système immunitaire
– Favorise le blocage des agents carcinogènes au niveau de la digestion
– Est un excellent tonique pour le système musculaire et cardiaque
– Agit favorablement contre l’hypertension
– Favorise la régularisation des menstruations
– Stimule les fonctions glandulaires et des organes (accélère la cicatrisation en interne par voie orale ou en externe)
Aide majeur contre les effets secondaires des chimiothérapies
– Peut être utilisée en cas d’ulcère gastrique ou variqueux
– Aide dans le cas de pancréatite
– Aide à réduire l’acné, les rougeurs, le psoriasis et les problèmes de peaux
– Favorise la réduction contre le cholestérol

La chlorophylle contre les plaies… et pour la peau

On imagine souvent que la chlorophylle n’a d’action que lorsqu’elle est assimilée par voie interne (alimentation ou poudre). C’est pourtant un des agents naturels les plus efficaces pour nettoyer et désodoriser les plaies nécrotiques (tissus gangreneux, brûlés, etc.).

La chlorophylle accélère la régénération des tissus conjonctifs par exemple dans le cas d’ulcère diabétique des jambes. De plus, elle absorbe les toxines et les odeurs.

On peut l’utiliser aussi dans :

– les dermatites séborrhéiques,
– les neurodermatites,
– l’eczéma suintant,
– l’impétigo contagieux,
– les parasites fongiques,
– les champignons pyogéniques,
– les infections vaginales à Candida albicans,
– les brûlures,
– les ulcères et plaies en tous genres
– le psoriasis.

Fermentations intestinales

Dans notre société où l’on utilise largement les antibiotiques, les hormones, les corticoïdes et les immunodépresseurs, les fermentations mycosiques (Candida albicans) sont très fréquentes. Ces infections sont très résistantes et difficiles à traiter. Dans la nature, la chlorophylle est l’arme principale qu’utilisent les plantes vertes pour se défendre contre les moisissures. La chlorophylle par voie interne produit les mêmes effets chez l’homme aussi ; elle est particulièrement indiquée pour le muguet (de la bouche), les mycoses vaginales en relation avec le Candida albicans et de source digestive.

Neutralisation des toxines bactériennes

La chlorophylle neutralise les toxines bactériennes, même celles des staphylocoques dorés ou du Colstridium perfringens qui retardent les processus de cicatrisation.

Une étude de 400 cas de plaies infectées traitées par la chlorophylle a montré la stimulation de régénération par un bourgeonnement actif et une épithélialisation de façon bien meilleure qu’avec tous les autres agents essayés. Toutes les études chimiques ont montré que la chlorophylle s’adaptait àtoutes les formes de lésions dermatologiques, y compris les lésions gingivales.

Equilibre acido-basique

Enfin, une des principales propriétés de la chlorophylle est de rétablir l’équilibre acido-basique. Or, une acidité tissulaire importante est souvent la cause de nombreuses pathologies et ce déséquilibre est aussi la raison principale des échecs des traitements, en particulier homéopathiques et phytothérapiques.

Le retour à l’équilibre… de la bouche au rectum

Pour faire simple, la chlorophylle, lorsqu’elle est ingére, améliore l’état de tous les lieux où elle passe. Dans la bouche, elle cicatrise les plaies gingivales, éradique le Candida albicans. Plus bas elle augmente la lubrification des valves œsophagiennes. Puis elle stimule le péristaltisme de l’estomac et de l’intestin et cicatrise les ulcères gastriques et duodénaux. Elle facilite le passage des valves pylorique puis iléo-cæcale pour un meilleur passage du bol alimentaire en réduisant les gaz et les acides (par ce fait, elle fait disparaître les distensions abdominales digestives après repas). Et enfin, elle réduit les hémorroïdes et les irritations rectales.

Mais revenons au sang et à l’action anti-anémique

L’administration de chlorophylle seule ou accompagnée de composés contenant du fer, entraîne une stimulation de la production d’hémoglobine et de globules rouges sur les animaux rendus anémiques. On le sait depuis les années 30 (voir les recherches sur l’anémie provoquée de Binet et Stunza, 1937), mais on n’en prescrit pourtant jamais aux personnes anémiées.
Des études chez les animaux anémiques traités par la chlorophylle (0,05 g/kg) montrent 70 à 83 % d’augmentation des globules rouges, avec normalisation du taux d’hémoglobine en 10 à 16 jours. Tous les types d’extraits de chlorophylle pure non cuprique ont montré ces effets anti-anémiques. Le fait d’ajouter du fer biodisponible augmente encore la rapidité de cet effet. Ces expériences ont été confirmées par plusieurs chercheurs depuis cinquante ans (Bereskov, Petrvas, Isotfva en 1980, Levshin 1958, Kelentri, Fekete Kun 1958, Borisenko, Sofonova 1965).

On lui trouve aujourd’hui des indications de plus en plus pointues

En 1980, le Dr Yoshida a publié au Japon une étude sur le traitement de la pancréatite chronique par la chlorophylle. Les lésions étant liées à des modifications induites par des enzymes, la chlorophylle s’avère capable de modifier différentes réactions enzymatiques. Statistiquement, la douleur disparaît dans plus de 80 % des cas.

Les effets antimutagènes de la chlorophylle ont aussi été étudiés. Elle s’est révélée très active contre de nombreux carcinogènes lors des tests.

La prise orale de chlorophylle augmente le nombre de leucocytes chez les enfants souffrant de leucopénie. Dans certains cas, la chlorophylle peut prévenir la chute des leucocytes, mais aussi, combinée avec des traitements traditionnels, améliorer les résultats du traitement des thrombocytopénies. Aussi, la chlorophylle a été utilisée pour prévenir et traiter la leucopénie liée à une chimiothérapie ou une radiothérapie.

Où trouver de la bonne chlorophylle ?

Il est facile de trouver de la chlorophylle en boutique bio ou même en pharmacie. Il faut juste s’assurer qu’il ne s’agit pas de chlorophylle cuivrique, courante car elle est employée comme colorant alimentaire, car celle-ci peut s’avérer toxique à moyen terme, compte tenu de sa teneur importante en cuivre. Mais la plupart des fabricants proposent de la chlorophylle magnésienne.

Utilisations

Les études toxicologiques ont démontré que la chlorophylle est extrêmement sûre, aussi bien utilisée en phase aiguë qu’en phase chronique. Une prise de plus de 3 g de chlorophylle pure par jour ne montre que des effets bénéfiques.

Gélule : En cure d’entretien il est généralement conseillé de prendre 2 à 3 gélules de 250 mg jour de chlorophylle pure, soit une gélule par repas. Une cure à raison de 3 gélules, 3 fois par jour, au moment des repas peut être faite sur une période d’un mois (en augmentant les doses de façon progressive).

Action anti-odeurs : 1 gélule midi + 2 gélules le soir.
Candidose ou mycose intestinale : 2 gélules matin et soir.
Fatigue et anémies rebelles : 2 gélules matin et soir.
Dermatose : 2 gélules matin et soir pendant 5 semaines, puis 2 gélules le soir pendant 2 mois.

Liquide : La chlorophylle liquide est très intéressante car elle permet une action globale sur l’ensemble du système digestif en commençant par la bouche. Soluble dans l’eau vous pouvez défaire 2 à 3 gélules dans 1L d’eau et en faire votre boisson quotidienne.

Cataplasme : C’est un excellent cicatrisant externe et régénérant de la peau. Pour une utilisation en cataplasme, défaire une gélule de chlorophylle et mélanger avec du miel pour une application directe sur la lésion. Même les ulcères variqueux n’y résistent pas.
* En raison des vertus détoxifiantes de la chlorophylle la prise orale en est déconseillée pour les femmes enceintes.
* Si des inconforts digestifs se font sentir, à la suite d’une prise orale, il s’agit simplement d’un phénomène de régénération ou de détoxification.

En externe :
Ouvrir une gélule dans quelques gouttes d’huile végétale et appliquer sur les zones lésées (très actif dans les eczémas), 2 fois par semaine.
On peut aussi ouvrir 2 à 3 gélules dans un bain de 20 minutes.

Source: www.le-comptoir-malin.com