Les sept principes du traitement du cancer

Le cancer représente aujourd’hui un défi mondial, touchant un nombre croissant de personnes. Les statistiques montrent qu’aux États-Unis, plus de 1 660 personnes succombent chaque jour à cette maladie, et en Chine, environ 5 760 décès quotidiens sont attribués au cancer, malgré la différence de population. Le taux de mortalité y est même supérieur à celui observé aux États-Unis.

Le Dr Antonio Jimenez, fondateur des centres Hope4Cancer implantés au Mexique, en Colombie et prochainement en Thaïlande, partage sa vision innovante et intégrative du traitement du cancer. Son approche s’appuie sur sept principes fondamentaux, inspirés par son expérience personnelle : son père, diagnostiqué d’un cancer de la prostate de stade 3, a vécu encore vingt ans après sa maladie, décédant à 82 ans d’une cause différente.

Des résultats prometteurs pour les traitements alternatifs

La grande majorité des patients qui se rendent dans les centres Hope4Cancer présentent un cancer de stade 4 ou fortement métastasé. Malgré cette gravité, un audit indépendant de 365 dossiers de patients a révélé un taux de survie à deux ans de 76 %, et les extrapolations estiment le taux de survie à cinq ans à environ 70 %. À titre de comparaison, les données du SEER (Epidemiology and End-Results) du National Cancer Institute indiquent un taux de survie à cinq ans de seulement 25 % pour les traitements conventionnels.

« Nous sommes vraiment très heureux de ces résultats. Nous avons chaque jour la chance de voir des patients aller de mieux en mieux. Je pense que les gens sont mieux informés aujourd’hui. Ils sont prêts à modifier leur hygiène de vie. Cela leur donne le pouvoir de guérir. Ils y arrivent. »
– Dr Jimenez

Les sept principes fondamentaux de Hope4Cancer

L’approche de Hope4Cancer repose sur les piliers suivants :

  1. Thérapies non toxiques anti-cancéreuses : Utilisation de la thérapie par champs électromagnétiques pulsés (PEMF), de traitements antimicrobiens, anti-inflammatoires et anti-angiogéniques, dont l’hyperthermie et la thérapie par lumière proche-infrarouge. Sont également incluses les thérapies biologiques comme l’administration intraveineuse de vitamine C et de laetrile.
  2. Immunomodulation : Renforcement et adaptation du système immunitaire.
  3. Alimentation et compléments : Mise en place d’une alimentation adaptée et de compléments alimentaires ciblés.
  4. Détoxification : Élimination des toxines physiques et mentales, à travers des lavements au café, des jus de légumes, l’utilisation du PEMF, la thérapie vibrationnelle, des plantes médicinales et des séances de sauna proche infrarouge.
  5. Oxygénation : Recours à des thérapies par ozone et à l’oxygénation hyperbare.
  6. Restauration du microbiote intestinal : Prise en compte de l’équilibre de la flore intestinale dans le processus de guérison.
  7. Prise en charge spirituelle et émotionnelle : Accompagnement sur les plans psychologique et spirituel.

Le Dr Jimenez souligne que six de ces principes, à l’exception des traitements anti-cancer non toxiques, sont bénéfiques pour tout un chacun, car la prévention est la première étape du traitement.

Un suivi à domicile est également proposé, car les patients séjournent entre trois et six semaines dans les centres, mais la guérison complète nécessite un engagement plus long.

Alimentation et immunité : réduire les protéines animales

Hope4Cancer s’inspire de nombreux principes issus de l’approche métabolique du cancer, tels que ceux défendus par le Dr Thomas Seyfried. L’un d’eux consiste à restreindre l’apport en protéines animales lors de la phase initiale du traitement, pour limiter le stress imposé au système immunitaire. Le « programme à base de produits du jardin » favorise les fruits et légumes entiers, non modifiés et faciles à digérer. Éviter certains composants, comme les lectines, peut également réduire l’inflammation.

L’importance des thérapies métaboliques

Le postulat selon lequel le cancer est une maladie métabolique s’appuie sur la différence de fonctionnement des mitochondries dans les cellules cancéreuses. Celles-ci, souvent dysfonctionnelles en raison du stress oxydatif, produisent leur énergie par fermentation et non par combustion avec l’oxygène, même en présence de ce dernier.

Les thérapies métaboliques visent à priver les cellules cancéreuses de leur principal carburant, le glucose, mais aussi de la glutamine. Pour cela, il est nécessaire de réduire fortement la glycémie, ce que le jeûne ou le jeûne partiel permettent d’obtenir. Le jeûne stimule aussi la production de cétones, source d’énergie idéale et anti-inflammatoire pour les cellules saines.

La lumière : un outil thérapeutique polyvalent

Différentes formes de thérapie par la lumière sont intégrées dans les protocoles, en complément d’autres traitements comme l’oxygénothérapie hyperbare ou la thérapie de potentialisation à l’insuline (TPI), qui abaisse la glycémie pour affamer davantage les cellules cancéreuses.

« La lumière est tellement importante. La lumière rouge, par exemple, augmente l’activité des macrophages – elle favorise leur activation et leur capacité à engloutir les cellules cancéreuses et les virus. »

« La lumière verte diminue la viscosité sanguine, favorise la microcirculation et améliore l’énergie cellulaire. »

« Nous utilisons la lumière bleue pour stimuler la production d’oxyde nitrique et améliorer l’activité de la télomérase, ce qui est important pour la longueur des télomères chez les patients cancéreux. »

« Il existe différentes approches de photothérapie, utilisant tout le spectre lumineux. Les dispositifs à infrarouge sont efficaces pour les tumeurs externes et palpables. »

« Une méthode récente combine l’administration intraveineuse de certaines substances photoactives, comme la vitamine C ou la curcumine, avec une exposition à la lumière bleue, ce qui pousse les cellules cancéreuses à produire des espèces réactives de l’oxygène toxiques pour elles. »

« L’ozone et l’oxygène hyperbare peuvent renforcer ces effets. »

La photothérapie peut être associée à la TPI, au jeûne et à la chimiothérapie à faible dose. Les agents chimiothérapeutiques photoactifs voient leur effet potentialisé par l’exposition à la lumière, surtout après un jeûne de 12 à 16 heures selon l’état du patient.

Le rôle du laetrile dans les traitements

La thérapie à l’amygdaline, ou laetrile B17, développée par le Dr Harold W. Manner, fait également partie des traitements utilisés. Selon le Dr Jimenez :

« Par voie intraveineuse, nous évitons les intestins. Nous administrons entre 3 et 9 grammes d’amygdaline ou de laetrile B17 en intraveineuse. »

« C’est toujours le cheval de bataille des traitements anticancer. Le laetrile joue toujours un rôle très important, mais il est aujourd’hui considéré comme une thérapie complémentaire. »

Développement des thérapies métaboliques dans les centres Hope4Cancer

Le Dr Jimenez, avec Travis Christofferson et le Dr Seyfried, travaille à l’élaboration d’une version optimisée de la thérapie métabolique pour les cliniques Hope4Cancer. Cette stratégie serait particulièrement efficace pour les patients n’ayant pas encore eu recours à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, car ces traitements classiques affaiblissent l’immunité et réduisent les chances de succès à long terme. L’objectif est de pouvoir intervenir plus tôt dans la trajectoire des patients, avant l’apparition de ces effets secondaires délétères.

Source : french.mercola.com