Robert Kennedy attaque la presse médicale pour fake news !

Nommé récemment ministre de la Santé des États-Unis, Robert Kennedy Junior prend position avec une virulence inédite contre les grandes revues scientifiques. Il accuse frontalement ces institutions, autrefois perçues comme des piliers de la recherche, de n’être plus que des relais de la propagande pharmaceutique. Le professeur Didier Raoult, microbiologiste reconnu, réagit à ces déclarations en les approuvant ouvertement et en apportant un éclairage approfondi sur les dérives des publications prestigieuses comme le New England Journal of Medicine et le Lancet.

Des aveux accablants venus de l’intérieur

Marcia Angell, directrice pendant vingt ans du New England Journal of Medicine, l’affirme publiquement : « Nous sommes le vaisseau amiral de la propagande pharmaceutique. Nous ne sommes plus des journaux scientifiques ». Richard Horton, directeur du Lancet, déclare quant à lui que « la moitié de la littérature scientifique que nous publions dans le journal est fausse ». Ces aveux illustrent une perte totale de crédibilité et confirment un système profondément corrompu.

Un système de publication dévoyé par l’argent

Didier Raoult, fort de ses 3500 publications scientifiques, dénonce un modèle économique aberrant : « J’ai fait le travail, l’argent c’est l’État qui a payé, et les journaux me demandent ensuite de payer pour publier, tout en exigeant le copyright exclusif ». Il pointe la transformation des revues scientifiques en machines à profit, contrôlées par des groupes comme Nature et Elsevier, qui engrangent jusqu’à 30 % de rentabilité. Un modèle qui attire les mêmes investisseurs que l’industrie pharmaceutique, comme BlackRock et Vanguard, accentuant les conflits d’intérêts.

Les chercheurs relégués au rôle de fournisseurs de “chair fraîche”

Les essais cliniques, vantés comme preuve de rigueur, sont selon Raoult souvent une mascarade : « Ceux qui les réalisent ne font qu’obéir, fournir des malades. Ce ne sont pas eux qui rédigent les protocoles ni qui choisissent les stratégies thérapeutiques ». Pire, les patients ne sont même pas informés que leur participation enrichit les chercheurs. Cette logique perverse est absente en France, mais domine dans les publications internationales.

Des publications biaisées et parfois scientifiquement absurdes

L’affaire du « Lancet Gate » est emblématique : des données inexistantes utilisées pour discréditer l’hydroxychloroquine. Raoult note que certains articles publiés sur le COVID-19 n’ont même pas utilisé de tests PCR pour confirmer les diagnostics. Dans d’autres cas, aucun groupe témoin n’était inclus. Pourtant, ces papiers ont été validés par des comités éditoriaux qui se prétendent garants de la science.

Le contrepouvoir américain et l’exemple californien

Raoult exprime son espoir de voir l’Amérique redevenir le moteur du contre-capitalisme, comme elle l’a été contre Rockefeller ou Microsoft. Il cite Arnold Schwarzenegger, gouverneur de Californie, qui a exigé que toutes les recherches financées par l’État soient librement accessibles en ligne. Une initiative qu’il salue et qu’il recommande à tous.

En France, le portail HAL permet déjà aux chercheurs de publier sans frais, de conserver leurs droits d’auteur et de garantir l’accès public aux résultats. Pour Raoult, ces modèles doivent remplacer les revues classiques, gangrenées par les intérêts économiques.

Censure, rétractations et guerre de l’information

La censure actuelle, selon Raoult, passe par la rétractation sélective des articles gênants : « La bande à Gates et Nature se sert de quelques zozos qui jouent les shérifs pour faire rétracter les papiers des gens qu’ils n’aiment pas ». Ce processus de censure déguisée vise à contrôler le discours scientifique en écartant toute voix dissidente.

Quand la médecine devient un terrain de corruption généralisée

Les révélations s’enchaînent : des laboratoires comme Pfizer sont désormais contraints de mentionner que leurs vaccins ne doivent pas être injectés aux enfants ni aux femmes enceintes. La FDA, de son côté, exige que le risque de myocardite soit précisé sur les brochures. Un contraste saisissant avec les déclarations passées de responsables politiques affirmant que ces vaccins ne présentaient « aucun risque ».

Un appel à créer une nouvelle voie scientifique

Raoult soutient l’idée de Kennedy de lancer des revues scientifiques alternatives : « Ça coûte rien maintenant, une personne à mi-temps suffit ». Il dénonce les tarifs exorbitants des grandes revues, pouvant atteindre 100 000 dollars, pour des articles souvent préachetés par l’industrie pharmaceutique. Une des méthodes de financement consiste à acheter des « tirés à part », des exemplaires papier d’articles prétendument diffusés, mais rarement distribués, servant simplement à dissimuler des paiements.

Une corruption systémique masquée par un vernis scientifique

Le professeur résume : « L’industrie pharmaceutique et les journaux scientifiques sont arrivés à un degré de corruption et de médiocrité terrifiant ». Il compare ce système au capitalisme le plus sauvage, où les revues servent de façade à des intérêts commerciaux. Il conclut par une mise en garde : « Ceux qui parlent de complotisme sont simplement leurs alliés. Il faut un contrepouvoir, car ces gens-là ne sont pas des bienfaiteurs ».

Source : Sud Radio