Le 7 novembre 2023, Marc Doyer a pris la parole lors d’une réunion organisée au Palais du Luxembourg, siège du Sénat français. Cette réunion, initiée par la sénatrice Sylviane Noël (Les Républicains), avait pour objectif de donner la parole à des soignants suspendus ainsi qu’à des familles de victimes d’effets indésirables présumés liés à la vaccination contre la Covid-19, comme le rapporte France-Soir.
Dès l’ouverture de son intervention, Marc Doyer avance une affirmation percutante : « Emmanuel Macron n’est certainement pas vacciné lui-même », s’appuyant sur les déclarations de Jean Lassalle, ancien député, qui assure en détenir les preuves. Bien que Doyer n’ait pas pu les obtenir directement, il affirme avoir reçu un engagement de Lassalle : les documents seront rendus publics si le président porte plainte contre lui. « Pour moi, c’est central dans ce que nous vivons aujourd’hui », insiste-t-il, soulignant que seules des décisions politiques pourront corriger les conséquences de la gestion sanitaire.
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Il rappelle que des milliers de soignants ont été suspendus sans salaire pendant deux ans, entraînant des drames humains comme des suicides et des familles ruinées. « J’ai pas reconnu mon pays », confie-t-il, regrettant l’absence de réaction collective face à une telle mesure.
À travers son travail au sein de l’association Verity France, Doyer rapporte avoir recueilli de nombreux témoignages de proches de victimes. Il évoque Frédéric Beltra, 23 ans, mort dans la journée même de sa vaccination, initialement suspectée d’une allergie. Aujourd’hui, une procédure judiciaire est en cours pour établir les responsabilités. Il cite également Eva Musso, une jeune femme dont le décès a été reconnu par autopsie comme lié au vaccin. « Dans les médias, personne n’en parle », déplore-t-il.
Marc Doyer interpelle alors les élus : « Comment pouvez-vous affirmer devant les Français qu’un vaccin n’a pas d’effets secondaires ? ». Pour lui, cette déclaration, émise par un ministre de la Santé, est symptomatique d’un manque de rigueur scientifique. « Aucun médecin ne vous dira qu’un médicament, même un Doliprane, n’a pas d’effet secondaire », rappelle-t-il.
Il partage aussi son drame personnel : sa femme est décédée de la maladie de Creutzfeldt-Jakob peu après une injection, un lien noté sur son certificat de décès et reconnu dans une expertise judiciaire. Lors d’un rendez-vous avec les experts, en présence des représentants de Pfizer, on lui aurait répondu qu’il avait peut-être engagé une procédure « 30 ans trop tôt ». Doyer juge cette réponse inacceptable : « Le recul, il se fait sur notre santé à tous », dit-il.
Il évoque un échange téléphonique enregistré avec le député Cédric Villani, qui lui aurait confié que le gouvernement avait été alerté dès les premières semaines sur les effets secondaires, notamment chez les femmes enceintes. Les autorités sanitaires auraient dans un premier temps minimisé ces risques, avant de reconnaître, plusieurs mois plus tard, qu’ils étaient plus graves que prévu.
Il présente ensuite une série de cas documentés par le professeur Luc Montagnier, portant sur 23 patients ayant développé une forme rare de Creutzfeldt-Jakob environ 15 jours après une injection. « Statistiquement, c’est juste impossible », affirme-t-il. Les représentants de Pfizer évoquent un simple « coup de malchance », ce qui provoque chez lui une profonde indignation : « Le médecin de Pfizer m’a affirmé qu’il n’y avait eu aucun cas aux États-Unis ni au Canada, c’est un délire total ».
Marc Doyer met en garde contre ceux qu’il qualifie de « faux experts », qui selon lui, ignorent les données ou les manipulent par intérêt économique. « Ils ont fait sciemment des choses uniquement pour gagner de l’argent », accuse-t-il.
Enfin, il alerte sur la multiplication de cas de jeunes victimes de crises cardiaques inexpliquées. Plus d’un an après cette intervention, ses demandes restent d’actualité. Il appelle toujours à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur la gestion de la crise sanitaire : « Il serait temps que les élus, les journalistes, les responsables politiques se mettent autour d’une table et qu’on fasse la lumière sur ce qui s’est passé dans ce pays pendant deux ans ».
Source : SEBEAT PRODUCTION