Covid : ça y est, les grands pays crachent le morceau !

Depuis quelques jours, des révélations en cascade viennent ébranler la version officielle de la gestion mondiale du Covid-19. Tandis que plusieurs grandes puissances prennent publiquement du recul, la France, sous la présidence d’Emmanuel Macron, semble vouloir maintenir un silence rigide. Ce contraste alimente une vague croissante de mobilisation citoyenne pour faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé pendant la pandémie.

En Slovaquie, le premier ministre Robert Fico a récemment tenu une conférence de presse retentissante. Le 22 avril, il a révélé les premiers résultats d’une enquête scientifique indépendante sur la composition des injections à ARN messager. Les analyses auraient mis en évidence, selon lui, « d’énormes quantités d’ADN et d’autres substances » non déclarées par les fabricants. Il a annoncé saisir de nouvelles autorités scientifiques et refuser les 297 000 doses supplémentaires que l’Union européenne souhaite imposer à la Slovaquie en 2025 et 2026.

Aux États-Unis, c’est un virage radical qui s’est opéré. Le 18 avril, l’ancien site de promotion des vaccins Covid, lancé sous l’administration Biden, a été remplacé par un site dédié à « la vraie origine du Covid-19 », rattaché au domaine officiel de la Maison Blanche. Fox News cite un haut responsable affirmant : « Cette administration donne la priorité à la transparence sur tout le reste. Le peuple américain mérite de connaître la vérité sur la pandémie de Covid. » Le nouveau site explore les preuves soutenant la théorie d’une fuite de laboratoire, le rôle d’Anthony Fauci, les règles de distanciation, le port du masque, les confinements et les mécanismes de désinformation. Dans le même élan, une enquête de Sky News publiée le 22 avril révèle que la fortune de Fauci est passée de 7,6 à 15 millions de dollars entre 2019 et 2023. Les documents financiers, obtenus par le groupe de lanceurs d’alerte Open the Books, font état de paiements suspects atteignant jusqu’à 700 000 dollars en un seul mois.

En Allemagne, la presse indépendante joue également un rôle clé. Le journal Die Zeit a publié une enquête le 12 mars révélant l’existence d’un rapport secret du service de renseignement allemand (BND), baptisé « Sarema », datant de 2020. Ce rapport concluait déjà avec une probabilité de 80 à 95 % que le virus provienne d’un laboratoire à Wuhan. Angela Merkel aurait enterré ce rapport. Face à la pression, le gouvernement allemand a décidé en fin d’année 2024 de relancer l’analyse de ces informations en confiant le dossier à des experts indépendants. Les résultats sont attendus, tandis que le journal Bild poursuit une action en justice pour en obtenir la publication complète.

En Australie, Sky News Australie a obtenu après une longue bataille juridique un document explosif sur les conditions d’instauration du couvre-feu dans l’État de Victoria. Ce courriel interne, conservé secret pendant plus de quatre ans, révèle que le commandant en chef de la santé publique n’avait pas été consulté avant la décision du gouvernement Andrew de décréter un confinement sévère. Cette révélation a provoqué l’indignation, poussant l’actuel ministre de la santé de Victoria à reconnaître partiellement une faute et à accepter de s’exprimer publiquement. Le chef de l’opposition, Brad Patten, appelle désormais à une enquête parlementaire indépendante.

Face à cette déferlante internationale, la situation en France paraît figée. Le gouvernement français, accusé de renforcer la censure, a récemment annoncé la création d’un « Observatoire contre la désinformation en matière de santé ». Ce dispositif pourrait permettre à l’Arcom de censurer des contenus diffusés sur les réseaux sociaux. Cette initiative, présentée lors d’un colloque organisé au ministère de la Santé, réunit plusieurs figures du paysage médiatique et médical du Covid. Afin d’obtenir la transparence sur cet événement financé par de l’argent public, une lettre officielle a été envoyée par le mouvement Les Patriotes au ministère de la Santé pour exiger les documents préparatoires ainsi que les rémunérations des participants. Sans réponse, une saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) est prévue, et une action en justice est envisagée si nécessaire.

Autre point stratégique : la levée du secret défense sur les conseils de défense sanitaire. Actuellement, seul le Premier ministre peut en décider. Des pressions sont exercées pour obtenir cette levée, afin de rendre accessibles les décisions prises durant la crise sanitaire, encore aujourd’hui protégées par un haut niveau de confidentialité.

Partout ailleurs, des journalistes, des lanceurs d’alerte et des gouvernements remettent en question les discours officiels et provoquent l’ouverture d’enquêtes. En France, les institutions et la presse restent largement silencieuses. Face à ce vide, la mobilisation citoyenne s’organise pour réclamer la vérité, la transparence et la responsabilité.

Source : FLORIAN PHILIPPOT