Forte hausse du nombre de cas de contamination par les OGM

Une enquête menée l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) révèle la recrudescence du nombre de contamination par des organismes génétiquement modifiés. En dix ans, près de deux cents cas ont été recensés par les pays ayant participé à l’étude.

Au cours des dix dernières années, les cas de contamination de denrées alimentaires par des organismes génétiquement modifiés ont connu une large augmentation. C’est le constat fait par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’issue d’une enquête menée entre 2009 et 2012.

L’intensification des cultures OGM aurait ainsi favorisé l’augmentation du nombre de contaminations accidentelles par des organismes transgéniques. Le lin, avec plus de 50 cas de contamination, le riz, avec plus de 40 cas, et les nouilles et galettes de riz avec plus de 30 cas sont les principaux aliments concernés. Suivis du maïs et de la papaye.

Selon la FAO, la contamination par des organismes génétiquement modifiés pourrait survenir lors des différentes étapes de la production et de l’acheminement des produits : que ce soit pendant la culture, la transformation, le conditionnement, le stockage ou le transport. Au total, 198 cas auraient été recensés depuis 2002, dont 138 entre 2009 et 2012.

Vingt-six pays ont ainsi bloqué les importations de produits destinés à l’alimentation animale ou humaine présentant des traces d’OGM. Bien que la quantité d’organismes génétiquement modifiés décelée soit  généralement faible, il incombe au pays importateur de suspendre ou non le transfert des marchandises lorsque la contamination est avérée.

La Chine, les États-Unis et le Canada seraient les principaux pays exportateurs concernés. En mai 2013, le Japon et la Corée du Sud avaient refusé plusieurs cargaisons de blé américain contaminé.

Rédaction : Manon Laplace
Source : FAO.org

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