Les dix mensonges les plus destructeurs sur la nutrition

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Les conseils en matière de santé ne manquent pas et les mauvais conseils ne manquent pas non plus. Certaines notions peu judicieuses restent inoffensives – mais d’autres sont nettement dangereuses et peuvent conduire ensuite à des problèmes de santé chroniques, voire à vous enlever des années de vie.

Il est capital de faire la part entre les faits et la fiction. De nombreux mythes sur la nutrition sont colportés indéfiniment au point de devenir de trompeuses vérités, encouragées en particulier par les organismes de santé qui les propagent indéfiniment.

Mais la bonne nouvelle, c’est que la vérité fait peu à peu son chemin dans l’audience grand public, comme le prouve l’empressement des satiristes à s’attaquer à l’industrie alimentaire, comme avec par exemple d’intelligentes parodies sur le Coca-Cola.

Dans un article sur les mensonges destructeurs en matière de nutrition, Kris Gunnars de Autorité Nutrition, figure parmi ceux qui essaient de façon admirable de débusquer les dangereux mythes alimentaires que continuent de répandre tant de nutritionnistes. Je suis d’accord avec la majorité de ses points de vue, mais j’en ai ajouté quelques autres qui me semblent importants. Lisez ma propre liste sur les dix mensonges, inspirée de la sienne.

Mensonge n°1: Le petit-déjeuner est le meilleur repas de la journée et il faut faire plusieurs petits repas par jour

Combien parmi vous ont eu des mères qui ne vous auraient pas permis de quitter la maison sans avoir pris un petit-déjeuner ? Une mère peut exceller sur bien des choses – mais il se trouve que celle-ci n’en fait pas partie. On trouve aujourd’hui quantité de recherches qui soutiennent les effets salutaires d’un jeûne intermittent – ce que vous faisiez en réalité en filant de la maison sans rien avaler.

Des études récentes suggèrent qu’un jeûne intermittent peut apporter les mêmes avantages pour la santé que la restriction en calories, démontré par l’augmentation de la durée de vie chez les animaux à la suite de nombreuses recherches. Il peut aussi être une aide pour ceux qui ont du mal à réduire leur apport calorique quotidien.

En plus d’être un efficace brûleur de graisse, le jeune intermittent peut également activer la production de l’hormone de croissance [ou somatotropine, connue sous le nom de « l’hormone du bien-être »] de 1200 pour cent chez les femmes et de 2000 pour cent chez les hommes.

Il a été montré que le jeûne intermittent et la restriction continue en calorie produisent une perte de poids et améliorent les marqueurs de risque métaboliques. Le jeûne intermittent a cependant tendance à être légèrement plus efficace dans la réduction de la résistance à l’insuline.

D’autres bénéfices sont une réduction de l’inflammation, l’amélioration de la tension artérielle et l’augmentation de la masse corporelle maigre. Le jeûne intermittent peut aussi améliorer la fonction cérébrale en augmentant les niveaux de BDNF [Brain-derived neurotrophic factor, facteur neurotrophique dérivé du cerveau], une protéine qui protège les cellules cérébrales des changements qu’on trouve dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Il existe un choix de plusieurs types de jeûne intermittent, je recommande donc de les expérimenter pour savoir lequel fonctionne le mieux pour vous. L’un des plus faciles reste cependant de simplement sauter le petit-déjeuner, et de limiter quotidiennement vos apports de nourriture dans une étroite fenêtre de temps – disons entre 11 heures du matin et 19 heures le soir, pour démarrer. Vous pouvez revoir mon article complet sur le jeûne intermittent pour davantage de détails.

Le conseil de « manger six petits repas par jour » découle de principes apparemment logiques (contrôle des portions, conservation d’une énergie élevée, stabilisation du sucre sanguin, etc.) mais en réalité, manger de cette façon n’a pas été démontré comme fournissant ces bénéfices. Il semble que nous ayons besoin de jeûner pour une fonction métabolique optimale.

Et en y pensant, nos ancêtres n’avaient jamais accès à une épicerie 24/7 et ils traversaient régulièrement des périodes de festin et de famine. Le problème est que nous sommes pour la plupart en mode festin 24/7. Mettre en œuvre un jeûne intermittent est le moyen le plus rapide que je connaisse pour ré-inciter le corps à brûler les graisses, son carburant primaire.

Mensonge n°2: Les graisses saturées entraînent des maladies cardiaques

La dangereuse recommandation d’éviter les graisses saturées, apparue au milieu des années 50 en tant qu’hypothèse non prouvée, contribue à détériorer la santé des gens depuis plus de 40 ans. Aussi récemment qu’en 2002, un « expert » du comité Alimentation et Nutrition a publié la déclaration erronée suivante, qui illustre parfaitement ce mythe :

« Les graisses saturées et le cholestérol des aliments n’ont aucun rôle bienfaisant connu dans la prévention des maladies chroniques et ne sont aucunement nécessaires dans l’alimentation ».

Dans le même ordre d’idées, l’académie de médecine recommande que pour des adultes, 45 à 65 % des calories proviennent des glucides, 20 à 35 % proviennent des graisses et que 10 à 35 % viennent des protéines. C’est aux antipodes du rapport idéal graisses-glucides et il vous garantit virtuellement un risque élevé de maladie.

Presque tout le monde bénéficie d’une alimentation où 50 à 85 % des calories journalières sont dérivées de graisses saines. Vous n’avez en fait que très peu besoin de glucides, voire aucun, pour une santé optimale. Bien que cette quantité de graisses puisse sembler beaucoup, les matières grasses ont une haute teneur en calories et constitueront donc toujours la quantité la plus réduite, en terme de volume, de votre assiette.

La vérité est que les graisses saturées de source animale et végétale fournissent la composante de base des membranes cellulaires et d’une variété d’hormones et de substances hormone-like, sans lesquelles le corps ne peut fonctionner de manière optimale.

Les graisses servent pour le transport des vitamines liposolubles A, D, E et K et sont nécessaires pour la conversion du carotène en vitamine A, l’absorption des minéraux et une foule d’autres processus biologiques importants. Les graisses saturées constituent aussi le carburant préféré de votre cœur ! De bonnes sources de graisses saines à ajouter à votre alimentation comprennent :

  • Les avocats
  • Les noix de coco et l’huile de coco.
  • Le beurre fabriqué à partir de lait biologique d’animaux nourris à l’herbe.
  • Les produits laitiers à base de lait cru.
  • Les huiles d’oléagineux première pression à froid
  • Les oléagineux, surtout les noix de macadamia et les graines crues (tournesol, pépins de courge, etc.).
  • Le jaune d’œuf.
  • Les viandes d’animaux nourris à l’herbe.

Mensonge n° 3: Les huiles d’oléagineux et les huiles végétales riches en oméga-6 sont bonnes pour vous

De tous les aliments du marché qui détruisent la santé, ceux faits à partir d’huiles végétales et d’oléagineux fortement transformées sont parmi les pires. Consommées en grandes quantités, comme c’est le cas pour la plupart des américains, elles altèrent sérieusement l’important rapport oméga-3/oméga-6. Dans un monde parfait, ce rapport est de 1:1 – mais l’américain moyen consomme 20 à 50 fois plus de graisses oméga-6 que de graisses oméga-3. Trop de graisses oméga-6 provenant d’aliments transformés augmentent considérablement le risque de maladies cardiaques, de cancers, d’Alzheimer, de diabète, d’arthrite rhumatoïde et de nombreuses autres maladies.

Le cholestérol qu’on trouve sur les plaques des artères est du cholestérol oxydé et endommagé, ce que votre système immunitaire identifie comme des bactéries. En réponse, il envoie des macrophages pour l’attaquer, ce qui crée une inflammation à l’intérieur des parois artérielles. Un facteur majeur conduisant aux maladies cardiaques est ce cholestérol oxydé, que vous introduisez dans votre corps chaque fois que vous consommez des huiles végétales ou des aliments cuisinés avec.

De nombreux huiles végétales et d’oléagineux sont également transgéniques, ce qui ne fait qu’aggraver le risque pour la santé. Aux USA, plus de 90 % de l’huile de colza est transgénique. Quelle est donc la meilleure huile végétale pour la cuisine ? De toutes les huiles disponibles, l’huile de coco est l’une des meilleures pour cuisiner parce qu’elle est proche des graisses complètement saturées – ce qui veut dire qu’elle est beaucoup moins susceptible aux inconvénients de la cuisson. Et l’huile de coco est l’une des graisses les plus bénéfiques sur le plan nutritif. L’huile d’olive, tout en étant certainement une huile saine, est facilement endommagée par la chaleur et il vaut mieux la réserver aux crudités, en y ajoutant un filet de première pression à froid.

Mensonge n°4: Les édulcorants artificiels sont des substituts sains du sucre pour les diabétiques et ils aident à perdre du poids

La plupart de ceux qui utilisent des édulcorants artificiels le font pour perdre du poids et/ou en raison de leur diabète qui nécessite d’éviter le sucre. L’ironie est que presque toutes les études actuelles montrent que les édulcorants artificiels entraînent encore davantage de prise de poids que les sucrants caloriques. D’autres études montrent aussi que les édulcorants artificiels peuvent être pires que le sucre pour les diabétiques.

En 2005, des données rassemblées venant d’une étude menée sur 25 ans montraient que boire des sodas « light » [type Coca-Cola] augmentait de beaucoup la probabilité d’une sérieuse prise de poids par rapport aux sodas habituels. Chaque soda light consommé quotidiennement augmentait en moyenne de 65 % le risque de surpoids dans les 7 à 8 années suivantes et les prédisposait à 41 % à une probable obésité. Les raisons possibles sont :

  • Le goût sucré à lui seul semble augmenter la faim, quel que soit le nombre de calories
  • Les édulcorants artificiels semblent perpétuer le désir du sucré et la consommation totale de sucre n’est donc pas réduite, conduisant à d’autres problèmes de contrôle du poids
  • Les édulcorants artificiels peuvent perturber la capacité naturelle du corps à « comptabiliser les calories », comme mis en évidence par de multiples études. Par exemple, une étude de l’université de Purdue a montré que des rats qui boivent des liquides avec édulcorants artificiels mangeaient plus d’aliments à forte teneur en calories que les rats qui buvaient des liquides sucrés hautement caloriques.

La liste des risques de santé associés aux édulcorants artificiels, particulièrement l’aspartame, continue de s’allonger. Je continue la liste en cours d’études liées aux effets néfastes de l’aspartame, que je vous invite à visionner si vous n’êtes pas encore convaincus. (lien)

Mensonge n°5: le soja est un bon aliment pour la santé

L’ascension fulgurante du soja comme « aliment sain » est le parfait exemple d’une brillante stratégie de marketing qui va duper des millions de gens. Mais ne vous y trompez pas – les produits à base de soja non fermenté NE sont PAS des ajouts sains à votre alimentation, quel que soit votre âge ou votre sexe. Je ne suis pas opposé à tous les sojas – convenablement fermentés et de préférence de qualité bio, comme le tempeh, le miso, le natto [et le tamari], ils présentent de grands bienfaits pour la santé, grâce aux bactéries (probiotiques) produites par les effets de la fermentation.

Des milliers d’études ont pourtant fait un lien entre le soja non fermenté et un grand nombre de problèmes de santé. Plus de 90 % des cultures de soja américaines sont aussi transgéniques, ce qui aggrave leurs risques pour la santé. Si vous trouvez cette information surprenante, je vous encourage à revoir certains articles sur ma page soja. La table suivante fait une liste des nombreux effets dommageables sur la santé que la science a mis en relation avec le soja non fermenté:

– Cancer du sein
– Troubles de la thyroïde
– Allergies alimentaires sévères
– Problèmes de grossesse et d’allaitement
– Troubles de la reproduction et fécondité affaiblie
– Développement anormal des enfants
– Dégâts cérébraux et troubles de la cognition
– Problèmes cardiaques
– Calculs rénaux
– Problèmes digestifs
– Malnutrition

Mensonge n°6: Les céréales complètes sont bonnes pour tout le monde

L’usage de céréales complètes est un sujet où l’on s’embrouille facilement, surtout chez les passionnés de santé et de nutrition. Pendant très longtemps, on nous a dit que les céréales complètes étaient hautement bénéfiques. Malheureusement, TOUTES les céréales peuvent augmenter le taux d’insuline et de leptine [ou « hormone de la satiété, qui régule les réserves de graisse de l’organisme], même les céréales complètes et les variétés biologiques – et un taux élevé d’insuline et de leptine augmente le risque de maladies chroniques. C’est spécialement vrai si vous souffrez déjà de résistance à l’insuline avec tension artérielle élevée, de taux de cholestérol perturbés, de surpoids ou de diabète.

Mon expérience est que 85 % des américains ont des perturbations du contrôle des taux d’insuline et de leptine et présentent un ou plusieurs des symptômes listés ci-dessus. Vous pouvez être l’un de ceux-là si vous avez du mal à garder un poids idéal, si vous avez tendance à accumuler de la graisse sur le ventre ou possédez un profil lipidique sous-optimal. En fait, tout dérèglement insuline/leptine est un indicateur courant de maladies très fréquentes aujourd’hui, comme le diabète, les maladies cardiaques, la démence et le cancer.

De nombreuses céréales complètes contiennent aussi du gluten, qui est un déclencheur connu d’allergies et de sensibilités. Une intolérance au gluten est bien plus courante que vous ne pourriez le penser, avec des symptômes qui ne sont pas toujours évidents. Je recommande fortement d’éliminer ou du moins de réduire les céréales de votre alimentation, ainsi que les sucres et fructose, surtout si vous présentez une des conditions listées ci-dessus. En règle générale, plus les taux d’insuline sont élevés, plus vous devriez restreindre la consommation de céréales.

Mensonge n° 7: Les aliments OGM sont inoffensifs et comparables aux aliments conventionnels

La manipulation génétique de nos aliments pourrait être l’aspect le plus dangereux de nos ressources alimentaires actuelles. Je recommande fortement d’éviter tous les aliments transgéniques. Comme plus de 90 % du maïs et 95 % du soja cultivés aux USA sont génétiquement modifiés, vous pouvez donc en déduire que virtuellement tout aliment transformé contient au moins un composant transgénique s’il ne porte pas la mention « 100 % biologique » ou « sans OGM ». Le côté peut-être le plus grave est que les cultures sont saturées par l’un des plus dangereux herbicides du marché, le glyphosate, à hauteur de 500 tonnes par an. On ne peut enlever ce produit chimique toxique car il s’intègre dans presque toutes les cellules de la plante et il passe ensuite dans votre corps.

Personne ne sait exactement quel sera l’impact final de ces aliments sur la santé, particulièrement sur le long terme. Les études sur les animaux ont souligné une augmentation de maladies, la stérilité et des anomalies de naissance comme principaux problèmes incriminés. La toute première étude sur une alimentation à vie avec des aliments OGM [étude entre autres de Gilles-Éric Séralini et coll. sur des rats, publiée en novembre 2012] a montré une augmentation sévère de dégâts des organes, de cancers et de raccourcissement de la durée de vie. Il est important de réaliser qu’à moins de n’acheter que des aliments bio ou de les produire vous-même, vous consommez probablement chaque jour des aliments génétiquement modifiés. Pour éviter autant que possible ces aliments, prenez conscience que les cultures courantes qui suivent sont probablement génétiquement modifiées sauf mention contraire :

Maïs, soja, colza, alfalfa, courgettes, courge à cou-tors, coton, sucre de betterave, papaye.

Mensonge n°8: Les œufs sont mauvais pour le cœur

Les œufs sont l’un des aliments les plus diabolisés aux US…à cause du mythe du cholestérol. La croyance erronée que le cholestérol, comme celui du jaune d’œuf, va donner une maladie cardiaque est tout simplement fausse. Des études ont montré que les œufs n’ont pas d’impact préjudiciable sur les taux de cholestérol et sont en fait l’un des aliments les plus sains à consommer. Dans une étude de Yale, on a demandé aux participants de consommer deux œufs par jour pendant six semaines. Les chercheurs ont trouvé que cette consommation d’œufs ne faisait pas grimper le taux de cholestérol et n’avait aucun effet négatif sur la fonction endothéliale, une mesure du risque cardiaque.

Choisissez des œufs bio de poules élevées en plein air et évitez les « œufs oméga-3 » car ce n’est pas le bon moyen d’optimiser votre taux d’oméga-3. Pour produire ces œufs oméga-3, les poules sont habituellement nourries avec des matières grasses oméga-3 de mauvaise qualité qui sont déjà oxydées. Ces œufs se conservent aussi beaucoup moins bien. Ci-dessous sont énumérés les nombreux bénéfices nutritionnels des œufs :

  • Un œuf contient 6 grammes de protéine de haute qualité et les 9 acides aminés essentiels.
  • Vitamine D : les œufs sont l’un des rares aliments à contenir naturellement de la vitamine D.
  • Ils sont bénéfiques à la santé des yeux grâce à la présence de lutéine et de xanthine, des antioxydants qu’on trouve dans la pupille et la rétine, qui aident à prévenir les maladies des yeux, comme la dégénérescence maculaire et la cataracte.
  • Ils contiennent du soufre, composant essentiel du glutathion, qui améliore la santé des cheveux et des ongles.
  • Bonne source de choline, un membre de la famille des vitamines B (essentielle pour le système nerveux, le système cardiovasculaire, et le développement du cerveau du fœtus).
  • D’autres nombreuses vitamines et sels minéraux (vitamines B, A et E, calcium, cuivre, iode, fer, magnésium, potassium, sélénium et zinc).

Mensonge n° 9: Les aliments à faible teneur en matières grasses évitent l’obésité et les maladies cardiaques

Ces quarante dernières années au moins, les recommandations classiques appelaient à une diminution sérieuse de toutes les graisses de l’alimentation, mais cette aversion pour le gras est aujourd’hui la force gouvernant par derrière les dérèglements métaboliques, l’obésité et la mauvaise santé en général. Comme il a été discuté plus haut, la plupart des gens ont besoin de 50 à 85 % de leurs calories sous forme de matières grasses – très éloigné du chiffre inférieur de 10 % de graisses saturées recommandé par l’USDA ! [United States Department of Agriculture, organisme qui gère aussi l’alimentation]. Kris Gunnars l’a très bien énoncé :

« Les premières directives alimentaires pour les américains ont été publiées en l’année 1977, presque au moment exact où démarrait l’épidémie d’obésité. Bien sûr, cela ne prouve rien (la corrélation n’égale pas la cause), mais il semble logique que ce puisse être plus qu’une coïncidence.

Le message anti-gras met essentiellement la responsabilité sur les graisses saturées et le cholestérol (inoffensifs), tout en laissant le champ libre au sucre et aux glucides raffinés (très malsains). Depuis la publication des directives, de nombreuses études ont été menées sur l’alimentation à faible teneur en MG. Elle n’est pas meilleure pour la prévention des maladies cardiaques, l’obésité ou le cancer que l’alimentation occidentale standard, qui est aussi malsaine que possible ».

Regardons les choses en face, si une alimentation à faible teneur en MG [matières grasses] fonctionnait, les États-Unis serait la nation avec la meilleure santé de toute la planète – avec des gens qui la pratiquent depuis la fin des années 70 ! Mais si vous regardez le graphique qui suit, vous pourrez voir que le tour de taille de l’Amérique n’a fait que s’élargir depuis. Impossible de dire combien de personnes sont mortes prématurément en suivant ces directives débiles. Malgré une montagne de recherches disant le contraire, l’alimentation à faible teneur en MG est toujours présentée comme « bonne pour le cœur » par une majorité de nutritionnistes, de cardiologues et autres médecins.

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Mensonge n° 10: Les glucides devraient être la principale source de calories

J’ai déjà expliqué la manière dont la résistance à l’insuline est le facteur-clé des maladies (voir mensonge n°4). Une alimentation riche en glucides sans fibres – particulièrement en céréales transformées et en sucre – conduit directement à une résistance à l’insuline et à la leptine. Quand le pourcentage calorique le plus important provient de bonnes graisses, ces problèmes n’existent tout bonnement pas. La plupart des régimes riches en glucides contiennent beaucoup de sucre et d’amidon et pas de légumes. Quand le mantra d’une faible teneur en MG a été propagé dans le pays, un engouement pour le régime riche en glucides a suivi. Quand on a enlevé la graisse des aliments, il a bien fallu rajouter quelque chosepour rendre les aliments plus savoureux – et ce quelque chose a été le sucre. Particulièrement sous la forme de fructose très concentré, comme le sirop de maïs, synonyme de catastrophe métabolique pour le corps.

Avec la graisse qu’on a identifié comme l’ennemie (bien que ce soit faux), le sucre a été complètement ignoré – bien qu’il soit le réel coupable de l’inflammation, du dérèglement métabolique, du diabète et des maladies cardiaques. L’amour de l’Amérique pour le sucre a été une aubaine pour l’industrie des aliments transformés – qui a ajouté du fructose dans pratiquement tout. Si vous voulez voir quels sont les effets produits sur la santé du pays et le tour de taille, regardez les nouvelles nationales.

Une alimentation riche en glucides perturbe les signaux de l’insuline et de la leptine et avec le temps un diabète de type 2 peut en être le résultat. Par contraste, une alimentation riche en graisses bénéfiques corrige ces problèmes métaboliques. Une récente recherche a démontré que le régime cétogène – caractérisé par une restriction en glucides et de substantielles quantités de bonnes graisses – allongeait la durée de vie de souris de plus de 20 pour cent, parce qu’il optimisait leur sensibilité à l’insuline et aux autres processus métaboliques. Il existe des preuves qu’une alimentation pauvre en glucides, combinée à des quantités appropriées de protéines, pouvait même ralentir la maladie d’Alzheimer et le cancer.

Maintenant la vérité n°1…

Plus vous mangerez comme vos ancêtres, mieux ce sera – aliments frais complets, cultivés localement et durablement, et aliments peu ou pas transformés. C’est le genre d’aliments auxquels vos gènes et votre biochimie sont adaptés et qui vous fourniront la capacité de faire reculer et empêcher la plupart des maladies. Vous les trouverez sur votre marché local, dans les coopératives ou dans votre propre jardin. Et vous serez étonnés des changements positifs sur votre santé quand vous « ferez du ménage » alimentaire ! Méfiez-vous des conseils nutritionnels venant « d’experts » grand public car ils peuvent ne pas être scientifiques – ou seront basés sur de mauvaises informations datant de plusieures dizaines d’années. Une information précise est en vérité votre arme numéro un dans le contrôle de votre santé.

Source: Mercola

Traduction: BBB

4 commentaires à “Les dix mensonges les plus destructeurs sur la nutrition”

  1. LEVEQUE dit :

    Rappelez moi l’espérance de vie de nos ancêtres ? l’espérance de vie actuelle ?
    combien y avait il de centenaires il y a 50 ans ? combien il y en aura dans 50 ans ?
    Combien de femmes asiatiques consommant du soja sont atteintes de cancer du sein ?
    proportion avec les femmes occidentales ?

    • Ah gueu gueu dit :

      Nos ancêtres ne mangeait certainement pas équilibré comme aujourd’hui, avec des choix de nourriture peut-être milles fois supérieurs.
      Nos ancêtres n’avaient pas une hygiène de vie aussi élaboré que maintenant.
      Nos ancêtres mourraient d’infinies maladies aujourd’hui disparus voir complètement bénignes.
      Nos ancêtres n’avaient pas le confort matériel moderne. On se plaint de la pénibilité au travail, c’est pareil pour la vie. Vous pensez qu’il est plus préférable de vivre dans la rue, dans les bois, dans des tentes, des caravanes, etc.
      Nos ancêtres sont dans le passé et comme chacun sait, comme tout être vivant, il y a une évolution naturel scientifique indéniable. ( Sauf si votre croyance désapprouve )



  2. roger huot dit :

    Vous dites que les mets à base de soya non fermenté sont nocifs

    Le lait de soya fait-il partie de cette catégorie ?

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