Jeûne hydrique de 3 jours – Nettoyer le cerveau et réinitialiser votre énergie.

Le jeûne hydrique de 3 jours consiste à s’abstenir de toute nourriture pendant 72 heures, ne consommant que de l’eau et des électrolytes pour soutenir le corps pendant cette période. Ce type de jeûne présente de nombreux avantages pour la santé, notamment l’amélioration de la fonction immunitaire, la réparation des cellules endommagées et la réduction de l’inflammation neuronale.

Les avantages d’un jeûne hydrique de 3 jours

Le jeûne hydrique de 3 jours présente de multiples avantages :

– Amélioration de la fonction immune
– Réparation des cellules endommagées
– Élimination des cellules dysfonctionnelles et des pathogènes
– Réduction de l’inflammation neuronale
– Augmentation de l’autophagie (processus de nettoyage des débris cellulaires)
– Diminution des maladies auto-immunes
– Rééquilibrage de la flore intestinale
– Réparation de l’ADN

Ces bénéfices sont accompagnés de divers processus physiologiques qui se déroulent pendant les différentes étapes du jeûne.

Étapes du jeûne hydrique de 3 jours

De 8 à 12 heures

Au bout de 8 à 12 heures, vos réserves de glucose et de glycogène commencent à diminuer. Cela mène à une augmentation des hormones suivantes :

– Glucagon
– Hormone de Croissance Humaine (HGH)
– Cortisol
– Adrénaline

Ces hormones augmentent la production de glucose pour reconstituer l’énergie. Dans cette phase, la production de cétones commence également à partir de l’utilisation des graisses. Enfin, vous commencerez à ressentir la sensation de faim.

De 18 à 24 heures

Entre 18 et 24 heures, les réserves de glycogène s’épuisent davantage. Le corps entre en gluconéogenèse, un processus où le foie produit du glucose à partir de lactate, d’acides aminés et de glycérol. Pendant cette phase, il y a une augmentation de l’autophagie, un nettoyage cellulaire qui élimine les débris et les pathogènes. La réduction de l’inflammation cérébrale commence car le cerveau utilise alors des cétones, réduisant ainsi l’inflammation causée par l’utilisation du glucose. Les hormones telles que le BDNF (facteur neurotrophique issu du cerveau) et l’HGH augmentent, et les cétones atteignent des niveaux de 0,5 à 1,5 mmol/L dans le sang.

Jour 2

Le deuxième jour continue d’augmenter les niveaux de BDNF et d’HGH. C’est aussi la phase où l’autophagie se renforce, dégradant des protéines et des agrégats comme les Tau, les corps de Lewy, et les cellules gliales primées, qui sont impliqués dans des maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson. L’amélioration de la fonction mitochondriale (mitophagie) permet d’éliminer les mitochondries inefficaces. L’insuline diminue, ce qui permet de réduire la résistance à l’insuline et de commencer à traiter le foie gras. La majorité de l’énergie (90-95%) vient alors des cétones, ce qui réduit considérablement la sensation de faim.

Jour 3

Le troisième jour continue d’approfondir l’autophagie, favorisant la réversion des maladies chroniques et l’amélioration de la fonction immune. L’augmentation des cellules souches favorise la régénération des tissus.

Comment rompre le jeûne

Lors de la rupture du jeûne, il est important de ne pas surcharger immédiatement le système digestif. Voici quelques recommandations pour réintroduire progressivement les aliments :

– Bouillon d’os
– Soupe de légumes
– Une petite quantité de protéines

Conseils supplémentaires

Pendant le jeûne, il est conseillé de consommer de l’eau distillée ou purifiée. L’ajout de minéraux et de sel marin est recommandé à partir du deuxième jour pour éviter la déplétion. L’eau pétillante est acceptable, mais il vaut mieux éviter les boissons aromatisées qui peuvent stimuler la faim.

Conclusion

Le jeûne hydrique de 3 jours peut offrir de nombreux avantages pour la santé en permettant au corps de passer à un mode de consommation de cétones, en augmentant l’autophagie et en stabilisant les niveaux de sucre dans le sang. Cependant, il est important de consulter un médecin avant de commencer, surtout pour ceux qui ont des conditions médicales préexistantes, afin de s’assurer que le jeûne soit pratiqué en toute sécurité.

Source : Dr. Jin W. Sung