Harvard a étudié des gens pendant 75 ans et a trouvé que le bonheur vient d’une chose…

Qu’est-ce qui fait que nous sommes heureux et en bonne santé dans la vie?

Si vous pensez que c’est la gloire et l’argent, vous n’êtes pas le seul – mais, selon le psychiatre Robert Waldinger, vous vous trompez.

En tant que directeur d’une étude de 75 ans sur le développement de l’adulte, Waldinger dispose d’un accès sans précédent aux données sur le bonheur et la satisfaction véritables.

Dans cet exposé, il partage trois leçons importantes tirées de l’étude ainsi que de la sagesse pratique et vielle comme le monde sur la façon de construire une longue vie épanouie.

Robert Waldinger : Qu’est-ce qui rend une vie heureuse ? Leçons de la plus longue étude sur le bonheur

Qu’est-ce qui nous garde en bonne santé et heureux tout au long de notre vie ? Si vous pensez que la célébrité et l’argent sont la clé du bonheur, vous faites erreur. Selon le psychiatre Robert Waldinger, qui dirige une étude sur le développement des adultes de 75 ans, les véritables clés du bonheur et de la satisfaction de la vie sont bien différentes.

Introduction à l’étude d’Harvard

Imaginez une étude qui suit les vies de centaines d’hommes depuis leur adolescence jusqu’à leur vieillesse. L’étude d’Harvard sur le Développement adulte est une telle étude, et elle est peut-être la plus longue jamais réalisée sur la vie adulte. Depuis 1938, cette étude a minutieusement suivi la vie de 724 hommes, issus de milieux distincts, afin de comprendre ce qui les rend heureux et en bonne santé.

Les origines et la longévité de l’étude

Les participants à cette étude proviennent de deux groupes distincts. Le premier groupe est composé d’étudiants en deuxième année à Harvard, tandis que le deuxième groupe se compose de jeunes garçons issus des quartiers les plus pauvres de Boston. Avec patience et persévérance, les chercheurs ont suivi l’évolution de ces hommes, documentant leur travail, leur vie de famille et leur santé. Malgré les défis, la recherche s’est poursuivie pendant plus de sept décennies, grâce à la coopération de nombreuses générations de chercheurs.

Les leçons clés de l’étude

Robert Waldinger, qui est le quatrième directeur de l’étude, partage trois leçons principales tirées de cette vaste collection de données. Ces leçons ne portent pas sur la richesse, la célébrité ou le travail, mais plutôt sur l’importance des relations sociales.

Les relations sociales : un facteur de bonheur et de santé

La première grande leçon est la suivante : les connexions sociales sont extrêmement bénéfiques pour nous, tandis que la solitude est nuisible. Les personnes qui maintiennent des relations étroites avec leur famille, leurs amis et leur communauté sont non seulement plus heureuses, mais aussi en meilleure santé et vivent plus longtemps que celles qui sont isolées. En particulier, la solitude est associée à un déclin prématuré de la santé physique et mentale.

La qualité des relations compte plus que la quantité

La seconde leçon nous enseigne que la qualité des relations est plus importante que la quantité. Vivre dans un environnement de conflit est très nuisible pour la santé. En revanche, des relations chaleureuses et bienveillantes agissent comme une protection. Lorsque l’étude a examiné les participants âgés de 50 ans, ceux qui étaient les plus satisfaits de leurs relations ont révélé être les plus en forme à l’âge de 80 ans. Les relations harmonieuses aident également à faire face aux défis du vieillissement.

Les relations solides protègent également notre cerveau

Enfin, la troisième leçon est que les bonnes relations ont aussi un effet protecteur sur notre cerveau. Les personnes qui peuvent compter sur leur partenaire voient leur mémoire se maintenir plus longtemps. En revanche, celles qui ne peuvent pas compter sur leur partenaire subissent souvent un déclin plus rapide de leurs capacités cognitives. L’important dans ces relations n’est pas l’absence de disputes, mais la capacité à compter sur l’autre en cas de besoin.

Apprécier les liens sociaux et les renforcer

Cette sagesse, bien que connue depuis longtemps, est souvent difficile à appliquer. Les relations demandent des efforts continus et ne sont pas toujours faciles ou glamour. Néanmoins, elles sont essentielles. Les participants à l’étude les plus heureux sont ceux qui, en retraite, ont activement cherché à remplacer les collègues de travail par de nouveaux amis.

Mettre en pratique ces enseignements

Qu’il s’agisse de consacrer plus de temps aux gens que d’être rivé à un écran, de raviver une relation passée ou d’initier de nouvelles activités avec ses proches, il existe de nombreuses façons de cultiver des relations solides. Le message est clair : une vie bien vécue repose sur des relations profondes et significatives.

Conclusion

Citons pour finir Mark Twain, qui avait observé : « On n’a pas le temps, si brève est la vie, pour les chamailleries, les excuses, l’animosité, les appels à rendre des comptes. On n’a que le temps pour aimer et pas un instant de plus, pour ainsi dire, que pour ça. »

Une belle vie est construite avec de belles relations.

Merci.

Source : TED